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  • 5/12/2013
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L’économie de résistance (2)

l’économie de résistance

   Une autre question liée à l’économie de résistance, est la gestion de la consommation. Il est nécessaire de gérer la consommation comme nous le faisons pour les autres choses. Une consommation extravagante et le gaspillage sont des préoccupations dans le pays. Comment peut-on empêcher une consommation exagérée? Il est nécessaire de faire un travail culturel et de prendre des mesures concrètes. Ce sont nos médias qui sont les principaux responsables de l’action culturelle. À cet égard, l’IRIB (la Radiotélévision nationale) et d’autres organismes ont une responsabilité, mais l’IRIB a une responsabilité plus lourde. Il est nécessaire de faire un travail culturel. Nous sommes musulmans et intéressés par les concepts islamiques. Le gaspillage a été maintes fois interdit dans l’Islam mais malheureusement, nous en souffrons encore. Je crois que le travail doit commencer au niveau du gouvernement. J’ai lu dans vos rapports que le gouvernement envisage une consommation plus économique. C’est une nécessité. Prenez cette question au sérieux.

Le gouvernement lui-même, est un très grand consommateur d’essence et de produits divers. Des économies dans votre consommation sont absolument nécessaires et importantes.

   Faites aussi attention à la consommation de nos produits nationaux. Si vous décidez d’acheter quelque chose pour votre organisation ou votre ministère, essayez d’acheter un produit qui a été fabriqué à l’intérieur du pays. Insistez sur ce principe. Même un seul produit compte s’il est utilisé dans votre organisation ou votre ministère. Vous pouvez même prohiber la consommation de produits étrangers dans votre ministère. Je crois que de telles mesures peuvent vous aider.

Une autre question liée à l’économie de la résistance, est celle d’une économie fondée sur le savoir.

   Certaines personnes actives dans ces sociétés ont organisé une rencontre avec moi au cours du mois de Ramadan où nous avons discuté de certaines choses. Heureusement, de bonnes mesures ont été prises. Les sociétés et les activités économiques basées sur le savoir, représentent un chemin ouvert et prometteur. Bien sûr, les gens que j’ai rencontrés se sont plaints de certains problèmes. Je crois que les responsables de l’exécutif chargés de cette question, à la fois le ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce, et le ministère de la Science, de la Recherche et de la Technologie, doivent lui accorder une attention particulière et écouter et répondre aux critiques qui sont formulées. Le terrain est propice. Nous avons des gens de grand talent qui peuvent vous aider dans ce domaine. [1]

   ... Dans le domaine des questions économiques, l’un des amis a proposé l’idée de «l’économie d’attaque». Je n’y avais pas pensé. S’il y a une définition académique et scientifique sur la notion de «l’économie d’attaque» - qu’il a proposée comme un complément pour «l’économie de résistance»- je suis tout à fait prêt à l’aborder. Ce à quoi nous avions déjà pensé, c’était «l’économie de résistance». L’économie de résistance n’implique pas seulement le rejet de l’extérieur. Elle n’est pas une économie défensive et protectionniste, mais une économie qui permet à une nation de progresser et de se développer, même dans les conditions difficiles de pressions et de sanctions. C’est une idée et une exigence commune. En tant qu’étudiants, professeurs et économistes, vous devriez définir l’idée de l’économie de résistance avec un langage académique et en délimiter les cadres de façon à ce que le résultat soit une économie qui peut, même dans les conditions de pressions, de sanctions, d’hostilités et de fortes animosités, assurer le développement et la croissance du pays. [2]

.   .. Nos universités, nos organisations gouvernementales et le peuple qui ont heureusement les capacités nécessaires en termes de connaissances et de moyens financiers, doivent identifier leurs responsabilités et s’en acquitter à ce stade sensible et historique. «L’économie de résistance» n’est pas un slogan. C’est une réalité. Notre pays fait des progrès. Nous apercevons des perspectives très prometteuses et très brillantes pour notre pays. Il est évident que l’accès à ces perspectives a ses propres défis. Certains de ces défis sont économiques et certains autres, politiques. Certains d’entre eux sont régionaux et d’autres, internationaux. Les pressions qui s’exercent sur nous sont un de ces défis.

Nous sommes confrontés à des pressions politiques, des sanctions, une propagande hostile et d’autres modèles de pressions, mais en dépit de cela, il y a dans le pays, une ferme détermination à éliminer ces problèmes et à atteindre le point que nous nous sommes fixé. Ce sont les réalités de notre pays.

   [...] Chacune et chacun de nous doit identifier et assumer ses responsabilités. L’économie est une des arènes dans lesquelles nous devons identifier et assumer nos responsabilités. Dans ce contexte, nous avons besoin d’une économie de résistance, c’est à dire un modèle d’économie accompagnée d’une résistance aux obstacles et à la méchanceté de nos ennemis. Je crois que votre travail dans les sociétés basées sur le savoir, est un des facteurs qui peuvent renforcer notre économie de résistance. Ces sociétés sont une des meilleures manifestations d’une économie de résistance et constituent un des éléments les plus efficaces d’une telle économie. Il est nécessaire d’assurer le suivi de cette question. [3]

Notes:

[1] Discours du Guide suprême lors d’une réunion avec le Président et les membres du Cabinet, le 23 Août 2012.

[2] Discours du Guide suprême lors d’une réunion avec les étudiants, le 6 Août 2012.

[3] Discours du Guide suprême aux chercheurs et aux gestionnaires des sociétés fondées sur le savoir, le 29 Juillet 2012.

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