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  • 5/5/2008
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Population et culture de la province de Lorestãn

   Les ethnologues classent les Lors comme des peuples Iraniens indigènes, étroitement apparentés aux Kurdes. Leur langue appelée le Lori et il y a deux dialectes distincts de cette langue. Le Lur-e-Bozorg (Grand Lor), qui est parlé par les Bakhtiãris, et le Lur-e-Kuchik (Petit Lor), parlé par les Lors eux-mêmes. Au Khouzestãn, les tribus Lor sont surtout concentrées dans la partie nord de la province, alors que dans la province d’Ilãm , ils sont plutôt dans la région sud.

reza shah

   Avant le XXe siècle, la majorité des Lors étaient des éleveurs nomades, avec une minorité urbaine résidant dans la ville de Khorramãbãd. Il y a eu plusieurs tentatives des Pahlavis de forcer à se sédentariser les populations nomades Lor. Sous Rezã Shãh, ces campagnes n’ont pas connu de succès. Le dernier Shãh d’Iran, Mohammad Rezã, utilisa des méthodes plus douces et des incitations économiques qui ont rencontré un succès plus grand, bien que non complet.

Au milieu des années 1980, la vaste majorité des Lors s’étaient établis dans des villes et des villages de la province, où avaient émigrés dans des centres urbains majeurs.

   Un certain nombre de tribus Lors nomades existent toujours dans la province. Parmi les populations urbaines sédentarisées, l’autorité des chefs coutumiers a toujours une influence très forte, bien qu’elle ne soit pas si forte sur les nomades.

une collection d’objets en bronze

   La civilisation du Lorestãn est principalement célèbre pour ses objets en bronze, fabriqués selon la technique de la cire perdue, et plus particulièrement pour ses mors de chevaux ouvragés et décorés de chevaux ou d’animaux fabuleux. Ceux-ci ont été retrouvés dans des tombes mégalithiques et semblent avoir été fabriqués uniquement pour servir lors des inhumations et non pour un usage réel.

 Région Nord 

masques en or. découverts à kalmakareh, lorestan. première moitié du 1er millénaire av. j.-c. musée national d’iran.

   Dans la partie nord du Lorestãn, avant connue sous le nom de Lur-e-Kuchik (Petit Lor), vivent les Lors Feili, divisés entre les Pishkuh à l’est et les Pushkuh dans le territoire bordant l’Irak à l’ouest.

Le petit Lorestãn maintint son indépendance sous une succession de princes de la Dynastie Khorshidi, connus comme Atãbegs depuis 55 ap. J.-C. jusqu’au XVIIe siècle.

   Shãh Abbãs a alors retiré son pouvoir au dernier Atãbeg, Shãh Verdi Khãn et donna les rênes de la province à Hossein Khãn Shãmlu, le chef de la tribu rivale de Shãmlu, avec le titre de Vãli en échange de celui d’Atãbeg. Les descendants de Hossein Khãn en tant que gouverneurs de Lors Pushtkuh, à qui s’applique maintenant la dénomination de Feili.

 Région Sud 

   La partie sud de la province, anciennement connue sous le nom de Lor-e-Bozourg (Grand Lorestan), comprend la région Bakhtiarie de la province du Khouzestãn et les districts des Lors Mamasenni et Kuhgilu qui sont situés dans le Fars. A une époque, le Grand Lorestãn formait un état indépendant sous les Atãbegs Fazlevieh depuis 1160 jusqu’à 1424. Sa capitale, Idaj, survit à l’état de ruines à Malamir, 90 km au sud-est de la ville de Shushtar au Khouzestãn.

Attractions 

   Le Lorestãn possède 263 sites d’importance culturelle et historique répertoriés par l’Organisation de l’héritage culturel de L’Iran.

Quelques une des attractions les plus populaires sont:

Inscription du VIe siècle, Khorramãbãd

Pont Sassanide Kashgãn, Koohdasht

Tour de Khorramãbãd

Mosquée du vendredi (Masjed-e Jame’) à Borujerd

Imamzãdeh Jafar, Borujerd

Mosquée Soltãni, Borujerd

Lac Gahar, Aligoodarz

Lac Kiyou, Khorramãbãd

Mont Oshtorãn Kooh, Aligoodarz

Source: Wikipedia.org

Galeries Relatives:

Le champ de coquelicots de la province de Lorestãn (1)

Le champ de coquelicots de la province de Lorestãn (2)

Galerie des images de la province de Lorestãn (1)

Galerie des images de la province de Lorestãn (2)

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