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  • 29/9/2011
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L’exil du Prophète à Médine (2)

le prophète mohammad

   La «bataille de Badr», en l’an 2 de l’hégire, est la première guerre opposant les Musulmans de Médine aux infidèles de La Mecque; au cours de ce combat qui s’engage dans la plaine de Badr - située entre les deux villes -, les Musulmans mal équipés et en nombre inférieur - trois fois moins que les Mecquois - affrontent mille infidèles armés jusqu’aux dents. Grâce à la Providence, la victoire revient aux Musulmans qui défont complètement les infidèles; ces derniers ont d’énormes pertes tant en hommes - morts, blessés ou prisonniers - qu’en matériel de guerre. Après cette terrible défaite, les rescapés fuient vers La Mecque. On raconte que les infidèles laissèrent sur le champ de bataille près de soixante-dix cadavres - dont la moitié d’entre eux avait été tuée par le sabre d’Ali - et plus de soixante-dix prisonniers.

La «bataille d’Ohod», en l’an 3 de l’hégire, oppose encore les Mecquois dirigés par Abou Sufiãn aux croyants de Médine; au cours de ce combat qui se déroule dans la plaine d’Ohod - située près de Médine - trois mille Mecquois affrontent sept cents Musulmans.

   Au début, les forces du Prophète ont l’avantage mais, une série d’erreurs provoque leur encerclement puis leur défaite. Les pertes musulmanes sont lourdes: l’oncle du Prophète, Hamza, meurt en martyr avec près de soixante-dix hommes, la plupart des «ansãr»; Le Prophète est blessé au front et a une dent brisée; d’ailleurs, c’est l’agresseur du Prophète qui, ayant frappé l’épaule de ce dernier, a crié: «J’ai tué Mohammad» et a semé ainsi la panique parmi les Musulmans. Seuls Imam ’Ali et quelques autres dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu’à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l’annonce de la mort de leur chef. Mais, l’armée d’Abou Sufiãn préfère se contenter de cette victoire partielle; elle délaisse le champ de bataille et le dernier carré des forces musulmanes, pour aller clamer son triomphe aux gens de La Mecque; en cours de route, certains, regrettant de n’avoir pas poursuivi leur avantage jusqu’au bout - c’est-à-dire, de n’avoir ni capturé les femmes et les enfants des Musulmans, ni pillé leurs biens -, proposent de retourner vers Médine; toutefois, on leur apprend que les troupes musulmanes sont à leur poursuite et ils préfèrent rentrer précipitamment chez eux; d’ailleurs, la nouvelle était bien fondée car, le Prophète avait, sur ordre de Dieu, chargé ’Ali de poursuivre les infidèles.

Bien que les Musulmans subirent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur furent

bénéfiques; en effet, ils tirèrent la leçon de cette guerre qu’ils avaient perdue parce qu’ils n’avaient pas suivi les ordres du Prophète.

   Les deux armées s’étaient promis, à la fin de la bataille, de se retrouver l’année prochaine au même endroit, à la même époque. Le Prophète et ses hommes se présentèrent au moment convenu mais, les forces des infidèles évitèrent l’affrontement.

Source: TABATABAI. M.H, Introduction à la connaissance de l’Islam, Traduit par khaliji, éd. La compagnie de la publication internationale, Téhéran, PP.61- 62.

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