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  • 8/3/2012
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Histoire d’Alger (2)

bab el-oued

   En 1510, les Espagnols l’assiégèrent et bâtirent sur un îlot de la baie d’Alger une forteresse  destinée à bombarder la ville et à empêcher son approvisionnement. En 1529, Barberousse détruisit cette forteresse et construisit la jetée Kheir-Eddine, reliant les îlots à la terre ferme et constituant ainsi le premier abri du port d’Alger. Cette date marque aussi le début de la Régence d’Alger, un régime politique d’inspiration ottomane, qui fit d’Alger la capitale d’une Algérie largement indépendante mais affiliée à la Sublime Porte. C’est ainsi que durant la période de la régence ottomane, les frontières Est (avec la Tunisie) et Ouest (avec le Maroc) furent définitivement tracées. En même temps, une double extrapolation vit le jour. La ville appelée El Djazaïr donna son nom au pays entier et la citadelle perchée en haut de la ville ancienne, appelée la Casbah, donna son nom à la ville. De nos jours encore, Casbah désigne la ville précoloniale.

En 1830, suite à l’affaire dite de l’Eventail, Charles X envoie un corps expéditionnaire français prendre possession de la ville.

   Simple raid à l’origine, l’occupation française va se prolonger pendant plus de 130 ans, et marquer profondément la cité qui comptait à peine 30 000 habitants en 1830. En effet, la ville devient la capitale de la nouvelle colonie d’Algérie, et à partir de 1848, préfecture du département de même nom. Elle se développe rapidement, se peuplant d’émigrants européens au cours de la deuxième partie du XIXe siècle, principalement d’origine française. Ceux-ci s’installent principalement dans les faubourgs, comme le quartier populaire de Bab El-Oued. A partir de 1880, la ville prit son véritable essor. C’est à Alger que les alliés débarquèrent le 8 novembre 1942 puis que fut crée, le 3 juin 1943, le comité français de libération nationale (CFLN).

Puis connu sous le nom de comité d’Alger, celui-ci devint un an plus tard le gouvernement provisoire de la république française du Général de Gaulle. De 1954 à 1962, la ville fut le principal centre lutte menée par le Front de Libération National (FLN) pour l’indépendance du pays. La bataille d’Alger en 1957, marqua en tournant de la guerre d’Algérie.

   En avril 1961, le putsch d’Alger constitua l’ultime tentative des généraux de l’armée française en Algérie pour empêcher l’inéluctable indépendance algérienne. Le 5 juillet 1962, Alger devint la capitale de l’Algérie indépendante. Le 5 octobre 1988, Alger s’enflamme, des manifestations réclamant plus de démocratie. 23 février 1989, nouvelle constitution qui consacre le multipartisme entraîna la création plus de cinquante partis politiques. Depuis le début des années 1990, la capitale algérienne est déchirée par un violent conflit opposant certains partis politiques et forces de l’ordre, lesquels s’expriment notamment par des attentats terroristes et des assassinats, jusqu’en 1999.

De nos jours, en 2006, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne, elle entreprend une ouverture vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques internationaux.

   De nombreux grands projets de réalisation d’infrastructures tels que le métro, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, voient le jour : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d’affirmation au plan régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et du Maroc.

Sources:

http://fr.wikipedia.org

http://www.alger-dz.com

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