Contentement et effort
Certes, le contentement ne signifie pas paresse et inactivité. Le contentement et l’effort sont deux catégories distinctes. C’est pourquoi l’un n’exclue pas l’autre. «L’effort et la paresse» s’opposent au même titre que «le contentement et l’avidité». Au niveau de l’action, l’homme fait des efforts ou reste paresseux, et au niveau du sentiment, il est soit content, soit avide. Il est sûr que l’homme doit faire des efforts, mais ses efforts peuvent être conjugués avec de l’avidité ou avec le contentement.
L’Imam ’Ali (AS) dit: «Cherche à gagner ta vie, parce que la subsistance n’est assurée que pour celui qui la cherche.»
C’est donc un paralogisme d’essayer d’établir une relation entre le «contentement» et la «paresse».
Le Seigneur a garanti le pain du jour, mais l’homme a de son côté des devoirs à remplir. Sadir dit: «J’ai demandé à l’Imam Sãdiq (AS) quels étaient les devoirs de l’homme en ce qui concerne sa subsistance. Il m’a répondu: Quand tu ouvres ta boutique et que tu étales tes marchandises, tu as accompli ce qui t’incombe comme devoir.»
Par conséquent, l’homme doit faire des efforts, afin d’obtenir le pain que Dieu lui a fixé. Cependant il doit rester content devant ce qu’il reçoit et éviter toute cupidité.
Ecrit par Abbãs Passandideh
Traduit par Jean d’Agape
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