La reconnaissance (1)
Traduit par Jean d’Agape
Une des particularités humaines est le sentiment de reconnaissance que ressentent les êtres humains face à la gentillesse ou l’aide des autres.
Chaque être humain ressent le devoir de remercier s’il en a les possibilités, aussi bien ou de façon meilleure, celui qui lui aura fait une gentillesse même verbale.
Ainsi, l’être humain qui se rend compte que tous les bienfaits matériels ou moraux dont il jouit lui viennent de Dieu, le Puissant, le Fort et le Sage, qui les lui a accordés ainsi qu’aux autres êtres humains, même ceux qui n’ont pas la foi ou les grands pécheurs, doit se montrer reconnaissant.
Il est clair que la reconnaissance vis-à-vis du Créateur, qui n’a besoin de rien ni de personne, est la source de tous les bienfaits et de toutes les perfections, et est différente de la reconnaissance que nous éprouvons envers les êtres humains. Il n’est pas possible de répondre aux bienfaits divins comme nous répondons aux bontés d’un être humain. Pour savoir de quelle façon nous devons manifester cette reconnaissance, il vaut mieux nous reporter à la Révélation et aux paroles des Saints Imams (AS) et des Amis de Dieu. L’Imam Sãdiq (AS) a dit :1
«شکر النعمة اجتناب المحارم و تمام الشکر قول الرجل الحمدلله رب العالمين.»
«La reconnaissance s’exprime dans le rejet du péché et sa pleine réalisation est dans la prononciation de la formule « Louange à Allãh, Seigneur de l’univers».
Une façon de remercier Dieu est de ne pas utiliser Ses bienfaits dans la désobéissance. Le gaspillage ou l’avarice sont donc deux modèles d’ingratitude.
Note:
1. Mohamad bin Al-Hassan Har ’Ameli, Wassã’el Al-Chiah, huitième édition, Téhéran, Maktab-ol-Islamieh 9401, vol 15, p 249, hadith 6.
Source: Revue trimestrielle Ma’refat numéro 66, auteurs Khaliliãn Achkdhari et Mohamad Jamãl.
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