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  • 9/5/2012
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La reconnaissance (2)

reconnaissance

Traduit par Jean d’Agape

   La première partie des Revãyãts concernait l’utilisation correcte des bienfaits divins et l’étape de reconnaissance par les actes, alors que nous sommes aussi obligés en Islam, de remercier verbalement le Seigneur, comme le souligne le hadith de l’Imam Sãdiq (AS).

Certains versets coraniques considèrent la gratitude comme une des conditions de la foi et de la soumission à Dieu  1. D’autres encouragent de différentes manières la reconnaissance et la gratitude au Créateur de ces bienfaits

2 . L’Allãmeh Tabãtabã’i, au sujet des différentes formes de la gratitude, écrit : « La gratitude revient à utiliser les bienfaits là où le Créateur de ces bienfaits l’a ordonné et ensuite de se souvenir de Celui qui nous les a accordés et de le remercier en nous souvenant toujours de Lui et en respectant les limites qu’Il a établies dans leur utilisation»3.

  L’utilisation cohérente et optimale des bienfaits divins dans le respect d’un équilibre, sans gaspillage ni avarice, fait partie des signes de reconnaissance envers le Créateur.

   Certains versets coraniques, après avoir présenté les bienfaits divins, se terminent par la formule «افلا يشکرون»  c’est-à-dire "seront-ils reconnaissants?" ou préviennent l’être humain des conséquences de son ingratitude ou de ses outrances, et des dangers qui le menacent 4 .

   L’ensemble des versets qui encouragent l’être humain à la gratitude envers Dieu montre que la consommation dans une société Islamique, doit avoir une orientation spéciale et ne pas uniquement être considérée comme une réponse aux besoins matériels. La consommation doit respecter les limites divines pour que les membres de la société, grâce à une utilisation correcte de ces bienfaits, manifestent de façon pratique leur reconnaissance et puissent manifester cette reconnaissance de façon verbale, effectuant ainsi une partie des obligations religieuses d’adoration et de  soumission à Dieu.

Le fait pour l’être humain de savoir quel est le pourvoyeur de tous ces bienfaits est une étape de cette reconnaissance comme le disent les Revãyãts 5 mais notre propos est la manifestation de notre reconnaissance dans la pratique.

Notes:

1. Mohamad bin Yaqub Koleyni, Foru’ Al-Kãfi, deuxième édition, Téhéran, Dar-ol-Kitab Al Islamieh, 1362, vol 6, p 442, hadith 7.

2. Baqareh 172- Nahl 114.

3. Nahl 14- Fãtir 12- Hajj 36- Ebrãhim 7, 37- Anfãl 26- ’Ankabut 17- Luqmãn 12- sabã’ 15.

4. Mohamad Hussayn Tabãtabã’i, commentaire Al-Mizãn, Téhéran, Dar-ol-Kitãb Al-Islamieh, 1379, vol 4, p 38.

5. Yã sin 33,35, 72, 73 - A’rãf 10- Wãqi’h 68,70- Saba’ 17- Ebrãhim 7- Nahl 112.

Source: Revue trimestrielle Ma’refat numéro 66, auteurs Khaliliãn Achkdhari et Mohamad Jamãl.

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