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  • 30/1/2010
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HAARP - Un système d'armement modifiant le climat (2)

   Poursuivons la petite enquête sur le projet d’armement environnemental des Etats-Unis. Voici un extrait du rapport daté du 14 janvier 1999, sur l'environnement, la sécurité et la politique étrangère rédigé par la Commission des affaires étrangères de l’Union européenne, de la sécurité et de la politique de défense, avec pour rapporteur: Mme Maj Britt Theorin.

photo officielle des installations initiales du projet haarp en alaska

   «Le 5 février 1998, la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement a procédé à une audition portant notamment sur HAARP. Des représentants de l’OTAN et des Etats-Unis avaient été conviés à la réunion. Ils ont toutefois choisi de ne pas venir. La sous-commission a déploré que les Etats-Unis n’aient envoyé aucun représentant à l’audition et qu’ils n’aient pas saisi l’opportunité de faire des commentaires sur le matériel présenté. HAARP est un programme de recherche sur le rayonnement à haute fréquence (High Frequency Active Auroral Research Project). Il est conduit conjointement par l’armée de l’air et la marine des Etats-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska à Fairbanks. Des tentatives analogues ont lieu en Norvège, dans l’Antarctique, mais aussi dans l’ex-Union soviétique. HAARP est un projet de recherche utilisant un équipement terrestre, un réseau d’antennes. Chacune est alimentée par son propre émetteur pour réchauffer des parties de l’ionosphère au moyen d’ondes radio puissantes. L’énergie ainsi générée réchauffe certaines parties de l’ionosphère, ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des "lentilles" artificielles.

HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l’atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques. Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut avoir des conséquences terribles.

   HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel. L’énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis. Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l’inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l’ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires souterrains, et le radar transhorizon qui identifie des objets à grande distance au-delà de la ligne d’horizon sont d’autres applications du système HAARP ».

tornade : possibilité de contrôle ou de génération volontaire?

   Ce rapport a résulté dans le vote par la Commission, d’une résolution le 5 janvier 1999 dans laquelle on lit notamment:

   «considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l’environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes; c’est le cas, par exemple, du système HAARP basé en Alaska,

   21. (la Commission) considère qu’il y a lieu de dénoncer la politique du secret en matière de recherche militaire et qu’il faut privilégier le droit à l’information et au contrôle démocratique des projets de recherche militaire;

   27. considère que le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), en raison de son impact général sur l’environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais; déplore que le gouvernement des Etats-Unis ait à maintes reprises refusé d’envoyer un représentant pour apporter un témoignage sur les risques que comporte pour l’environnement et la population le projet HAARP financé actuellement en Alaska, durant l’audition publique ou à l’occasion d’une réunion subséquente de sa commission compétente;

28. demande à l’organe chargé de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques (STOA) d’accepter d’examiner les preuves scientifiques et techniques fournies par tous les résultats existants de la recherche sur le programme HAARP aux fins d’évaluer la nature et l’ampleur exactes du danger que HAARP représente pour l’environnement local et global et pour la santé publique en général;

   29. invite la Commission à examiner les incidences sur l’environnement et la santé publique du programme HAARP pour l’Antarctique, en coopération avec les gouvernements de Suède, de Finlande, de Norvège et de la Fédération de Russie, et à faire rapport au Parlement sur le résultat de ses investigations»;

i on osphere

   Voilà ensuite ce qu’en dit M.Luc Mampaey, dans son rapport du GRIP daté de 1998, intitulé «Le programme Haarp: science ou désastre?»:

   «la culture du secret, héritage de la guerre froide, est un véritable cancer pour nos démocraties. C’est un fait, l’information dont nous disposons est incomplète. Nos hypothèses et spéculations sont donc biaisées d’avance. D’autre part, l’arbitrage entre ce que les autorités militaires décident de diffuser et ce qui reste secret n’est pas innocent. Ce qui est finalement publié résulte de la volonté d’informer, sans aucun doute, mais certainement aussi de la nécessité de préparer progressivement l’opinion publique à accepter les décisions futures. Une bonne analyse doit donc éviter deux grands pièges: celui de la manipulation et de la naïveté, mais aussi, puisque l’essentiel de l’information provient des Etats-Unis, celui des thèses de la "grande conspiration" souvent répandues au sein du mouvement contestataire américain. C’est un défi difficile. Le refuser, c’est être réduit au silence. Le relever, c’est accepter le risque de prendre position et de s’engager dans une analyse, sachant qu’elle se révèlera peut-être fausse lorsqu’elle sera confrontée à de nouveaux éléments. HAARP est un programme scientifique. Aux mains des puissants, il peut cependant conduire au progrès comme à l’oppression et au désastre. Sans préjuger des intentions finales des Etats-Unis, et reconnaissant que ce travail émet plusieurs hypothèses, et relaye certaines spéculations, il s’avère fondé d’affirmer que le programme HAARP, en synergie avec d’autres programmes militaires, peut conduire à des déséquilibres dangereux pour l’environnement et les populations ».

Sources:

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A4-1999-0005+0+DOC+XML+V0//FR

http://www.grip.org/pub/rapports/rg98-5_haarp.pdf

http://www.grip.org/fr/siteweb/images/RAPPORTS/2008/2008-6.pdf

http://www.eastlundscience.com/CIPPAWEATHER.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Eastlund

http://www.chemtrails-france.com/manipulation_du_climat/eastlund_modification_climat/pages/eastlund_modification_climat_001.htm

http://www.eastlundscience.com/HAARPWEATHER.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ionosph%C3%A8re

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