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  • 22/4/2012
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De loin

champ de blé

Avec toi

Je suis à l’abri

Je suis plein de toutes beautés

Sois mon asile

Pour que du poids de l’étrangeté,

Se déchargent mes épaules,

Et mes yeux,

De l’ennui de la solitude.

Je viens de loin

Du côté des champs de blé

Du côté des melonnières

Et du pays dont le ciel

Ne possède que deux robes

L’une bleue, qu’il porte le jour

Et l’autre, longue, qu’il met la nuit

Une robe ondulant

Dans la danse des mille et une nuits

D’étoiles lumineuses.

Je viens de loin,

Des ruelles de l’enfance

De la ville colorée des récits de mon père

Dits lors des nuits longues d’hiver

Et des yeux de ma mère

Qui m’offrait dans son regard

Toute sa douceur.

Crois-moi!

La poésie est, en moi,

La révolte de l’unité

Et l’épopée de l’amitié

J’aime d’une autre manière

Et je suis unique autrement

Je ne suis comparable qu’à moi

Et toi qu’à toi

Que je quête depuis des années.

Avec toi

Je vois tout bleu

Tes yeux sont la gloire de la patience

Tes cheveux

La suite des pluies

Et ton cœur

Est le chant des mers.

Le murmure du bout des doigts du vent

Dans le doux rêve de ta chevelure

Est une beauté poétique

Jouant avec mon cœur,

Et la noblesse de ton dire

Fait pâlir

Tout autre propos.

Aux paysages de partout dans la nature

Je te vois

Dans la fontaine, à la rivière et dans la mer

Dans la fleur, dans l’arbre et la forêt

Dans la vallée, au mont et aux champs

Et pourtant

Je suis toujours étonné

Que tu sois tout l’amour dans un être

Que tu sois tout l’espoir

Dans un habit.

Tiré du recueil La gentillesse.

 

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