Q 760: Lorsqu’une personne demeure en état d’impureté majeure d’origine sexuelle jusqu’au moment de l’appel à la prière de l’aube, en raison de certaines difficultés, peut-elle jeûner le lendemain?
R: Cela ne l’empêche pas de jeûner lors d’un mois autre que celui de Ramadhãn. Mais, lors du mois de Ramadhãn, et lorsqu’on rattrape le jeûne de ce dernier mois, il lui faut, dans l’impossibilité d’accomplir l’ablution majeure, se résoudre à l’ablution sèche. Si cette dernière n’est tout de même pas accomplie, alors le jeûne est invalidé.
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Q 761: Lorsqu’on a accompli plusieurs jours en demeurant en état d’impureté majeure d’origine sexuelle, sans savoir que la purification d’un tel état d’impureté est une condition de la validité du jeûne, doit-on récupérer ces journées de jeûne invalidées ou les expier?
R: Il suffit, dans ce cas, de les récupérer.
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Q 762: Lorsqu’on est en état d’impureté majeure d’origine sexuelle, peut-on accomplir l’ablution majeure après le lever du soleil en vue d’accomplir un jeûne de récupération ou un jeûne simplement recommandé?
R: Lorsqu’on demeure sciemment, jusqu’à l’aube, dans cet état d’impureté, alors le jeûne du Ramadhãn n’est pas valide, sa récupération non plus. Toutefois, en ce qui concerne le jeûne recommandé, la réponse la plus probante consiste à en reconnaître la validité.
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Q 763: Une personne invitée dans une demeure, y passe la nuit et est souillée suite à un rêve érotique. N’ayant pas de vêtements de rechange, elle décide de voyager le lendemain afin d’éviter de jeûner, décidant de partir après l’appel à la prière de l’aube, sans rompre le jeûne: l’intention de voyager dispense-t-elle cette personne d’expier la journée de jeûne?
R: La seule intention de voyager la nuit ou le jour ne suffît pas à dispenser une personne d’expier sa journée de jeûne si elle est en état d’impureté majeure d’origine sexuelle et ne se purifie pas, ne serait-ce que par l’ablution sèche.
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Q 764: Lorsqu’on ne trouve pas d’eau ou que l’on a un motif valable de ne pas accomplir l’ablution majeure (excepté le motif du manque de temps), peut-on se mettre en état d’impureté majeure d’origine sexuelle au cours d’une nuit du mois de Ramadhãn?
R: Si l’on a la possibilité d’accomplir l’ablution sèche, et si l’on dispose d’un temps suffisant pour l’accomplir (avant l’aube), après avoir connu cet état d’impureté, alors on peut se mettre en état d’impureté majeure au cours de la nuit.
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Q 765: Une personne s’est réveillée au cours d’une nuit du mois de Ramadhãn sans se rendre compte qu’elle a été souillée suite à un rêve érotique, mais s’est réveillée à nouveau lors de l’appel à la prière de l’aube en s’en apercevant. Qu’en est-il de la validité de son jeûne?
R: Si, elle ne s’en est pas aperçue avant l’appel à la prière de l’aube, alors le jeûne est valide.
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Q 766: Une personne s’est aperçue, avant l’appel à la prière de l’aube lors d’une nuit du mois de Ramadhãn qu’elle a été souillée suite à un rêve érotique, mais s’est rendormie dans l’intention de se réveiller avant l’aube. Toutefois, cette personne ne s’est pas réveillée avant le lever du soleil et a retardé son ablution majeure au moment de l’appel à la prière du midi, accomplissant ainsi la prière du midi et de l’après-midi: qu’en est-il de la validité de sa journée de jeûne?
R: Dans cette hypothèse, il faut récupérer cette journée; il y va même du principe de précaution facultative de l’expier.
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Q 767: Une personne se réveille, une nuit du mois de Ramadhãn, en ayant un doute sur son état d’impureté majeure d’origine sexuelle, mais ne se résout pas à s’en enquérir et se rendort. Au réveil, lors de l’appel à la prière de l’aube, elle s’en aperçoit: qu’en est-il de la validité de sa journée de jeûne?
R: Si cette personne ne s’est pas aperçue, lors de son premier réveil, de son état d’impureté, et qu’elle n’a fait que soupçonner ce dernier sans s’en enquérir, résolue à se rendormir, alors son jeûne est valide, même en s’en apercevant dès l’aube*. (*Le simple soupçon n’est pas suffisant à invalider un acte. Il est nécessaire d’acquérir un sentiment de certitude subjective (Itminãn).) |
Q 768: Lorsqu’au cours du mois de Ramadhãn, l’on s’est purifié (de l’impureté majeure d’origine sexuelle) avec de l’eau impure, et que l’on s’en est souvenu une semaine plus tard, qu’en est-il de la validité du jeûne et de la prière durant cette période?
R: La prière n’est pas valide et il faut la récupérer, mais les journées de jeûne sont considérées comme valides.
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Q 769: Une personne souffrant pour un temps d’écoulements permanents d’urine, pouvant se poursuivre durant une heure ou plus après avoir uriné, a connu durant la nuit, un état d’impureté majeure d’origine sexuelle. Se réveillant, une heure avant l’aube, elle s’en aperçoit tout en supposant qu’une fois purifiée, du liquide séminal pourra éventuellement se mêler à l’écoulement ultérieur d’urine. Qu’en est-il de la validité de sa journée de jeûne?
R: Si cette personne a accompli l’ablution majeure, ou, à défaut, l’ablution sèche, avant l’appel à la prière de l’aube, sa journée de jeûne est valide, même en cas de sortie ultérieure et involontaire de gouttes de liquide séminal.
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