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Q 876: Une personne a acheté une propriété de grande valeur avec une somme d’argent sur laquelle elle ne s’est pas acquittée du quint, puis a effectué d’importantes dépenses de réfection et de construction sur cette propriété pour ensuite l’offrir à son fils mineur et l’enregistrer au nom de ce dernier. Sachant que cette personne est encore vivante, qu’en est-il du quint qui serait redevable sur ces biens?
R: Si les dépenses afférentes à l’achat de la propriété, à sa restauration ainsi qu’à la construction sont issues des gains de l’année en cours, que le bien a été donné au fils la même année, et que l’ampleur du don n’est pas étrangère au mode de vie usuel (de la famille), alors les sommes concernées ne sont pas assujetties au quint. Dans le cas contraire, ces sommes le sont, et la donation de la paît acquittée au titre du quint est conditionnée à son acceptation par le juge légal (religieux).
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Q 877: lorsqu’une personne possède une bibliothèque personnelle cesse d’en faire usage pendant plusieurs années, mais est persuadée de pouvoir en faire usage à l’avenir, cette bibliothèque est-elle assujettie au quint pour la période durant laquelle on ne se sert pas des livres? Y a-t-il une différence, concernant l’exigibilité du quint, entre le fait que cette personne ait personnellement acheté la bibliothèque et le fait que l’achat ait été effectué par son père?
R: Si la personne concernée a besoin des livres pour la documentation et la révision, au moment où elle les achète, et que les dépenses faites ne sont pas étrangères au niveau de dépenses habituellement effectuées, alors, le quint n’est pas dû, peu importe que la bibliothèque ne serve pas au cours des années suivant la première. De même, si les livres représentent un héritage ou une donation de la part de parents ou d’autres personnes, alors leur valeur n’est pas assujettie au quint.
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Q 878: L’or acheté par un époux au bénéfice de son épouse est-il assujetti au quint?
R: Si cet achat n’est pas étranger au niveau de vie de cette personne, alors le quint n’est pas dû.
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Q 879: Le quint est-il dû sur une somme d’argent payée d’avance pour l’achat d’un ouvrage au salon du livre (à Téhéran), mais qui n’a pas été expédié à ce jour?
R: Si le livre concerné répond à un besoin, et que la dépense correspond au niveau de vie habituel, et lorsque l’achat du livre dépend d’un paiement anticipé, alors le quint n’est pas dû.
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Q 880: Une personne possède une deuxième parcelle de terre, cela correspond à son niveau de vie habituel, qu’il en a besoin pour l’usage de sa famille mais qu’il n’a pu y construire l’habitation au cours de l’année de référence du calcul du quint, ou alors lorsqu’il n’a pas achevé de la construire au cours de cette année, est-il redevable du quint pour ce qui concerne ce bien?
R: Il n’y a pas de différence eu égard à l’exigibilité du quint, entre le fait de posséder une parcelle de terre et le fait d’en posséder plusieurs, si son acquéreur en a besoin afin de construire des habitations. Il n’y a pas non plus de différence entre le fait de posséder une seule habitation ou d’en posséder plusieurs. L’essentiel est l’authenticité du besoin et la compatibilité de la dépense avec le niveau de vie habituel. Il est également fait cas des moyens financiers de celui qui est contraint de construire son habitation progressivement.
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Q 881: Un ménage possède des vases et récipients; le fait d’en utiliser quelques pièces suffit-il pour que le quint ne soit pas exigible sur ce service?
R: L’essentiel est l’authenticité du besoin, tel qu’il est formulé lors de l’acquisition de ce service, y compris lorsque ce dernier n’est pas utilisé au cours de l’année.
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Q 882: Lorsque les vases, récipients et tapis ne sont pas à l’origine utilisés jusqu’à l’achèvement de l’année de référence, mais dont on en a besoin pour les invitations, ces biens sont-ils assujettis au quint?
R: Ils ne le sont pas.
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Q 883: En prenant en considération l’avis de l’Imam Khomeyni en ce qui concerne le trousseau que la mariée emmène dans la maison de son époux, nous savons qu’il est d’usage dans la région que la famille de l’époux pourvoit aux besoins nécessaires au domicile en mobilier et en équipements nécessaires au domicile. Lorsque ceux-ci achètent ces mobiliers et équipements progressivement de sorte à dépasser l’année de référence, qu’en est-il de l’exigibilité du quint sur ces biens?
R: Si cela fait partie des dépenses annuelles des époux, alors le quint n’est pas exigible.
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Q 884: Le fait de lire un seul volume d’une encyclopédie (comme par exemple, l’encyclopédie sur les principes du Chi’isme) nous permet-il d’être dispensé de payer le quint sur l’ensemble de l’encyclopédie, ou faut-il lire au moins une page de chaque volume?
R: Lorsqu’on a besoin de l’ensemble de l’encyclopédie, ou lorsque l’obtention d’un seul volume suppose l’achat de celle-ci dans son ensemble, alors elle n’est pas assujettie au quint. Dans le cas contraire, il faut assujettir au quint les volumes dont on n’a pas besoin, et le seul fait de lire une page de chaque volume n’en dispense pas.
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Q 885: Des médicaments achetés à l’aide de gains acquis au milieu île l’année sont remboursés par la caisse d’assurance maladie. Si les médicaments achetés ne sont, à la fin de l’année, ni consommés ni périmés sont-ils assujettis au quint?
R: S’ils ont été achetés afin de répondre à un besoin, et qu’ils ne sont utilisés qu’en vue de répondre aux besoins de celui qui les a achetés, alors le quint n’est pas exigible.
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