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Chapitre 13: les questions...

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Chapitre 24: la participation...

Chapitre 25: les invocations et...

Chapitre 26: les célébrations...

Chapitre 27: les festivités et...

Chapitre 28: le monopole et le...

Chapitre 29: la vente

Chapitre 30: l’usure

Chapitre 31: le droit de...

Chapitre 32: le louage de biens...

Chapitre 33: le pas de porte

Chapitre 34: le cautionnement

Chapitre 35: le gage

Chapitre 36: la société

Chapitre 37: la donation

Chapitre 38: le prêt

Chapitre 39: la transaction

Chapitre 40: le mandat

Chapitre 41: la cession de...

Chapitre 42: l’aumône

Chapitre 43: le dépôt et le prêt...

Chapitre 44: le testament

Chapitre 45: l’usurpation

Chapitre 46: le séquestre

Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 299: Les boissons alcoolisées sont-elles impures?
R: Il y va du principe de précaution de les considérer comme étant impures.
Q 300: Qu’en est-il du jus de raisin bouilli, dont les deux tiers du liquide ne s’est pas évaporé, mais qui n’est pas enivrant?
R: Sa consommation est illicite, mais il n’est pas impur.
Q 301: L’on prétend que, lors de l’ébullition du jus de fruits, la présence de quelques raisins, voire d’un seul raisin, rend la consommation de la boisson obtenue illicite; est-ce vrai?
R: Si les raisins présents dans le jus sont très peu nombreux, et si leur liquide se fond dans celui du jus de fruit de sorte que l’on ne puisse l’en distinguer, alors la consommation de ce jus est licite. Mais, lorsque les raisins ne se mélangent pas lors de l’ébullition, alors la consommation de leur jus est illicite.
Q 302: Actuellement, on se sert de l’alcool (qui est en réalité une substance enivrante), dans la production de nombreux médicaments (consommés par voie orale), et de nombreux parfums (dont l’eau de Cologne importée). Est-on autorisé à acheter, vendre, confectionner et utiliser produits?
R: La substance alcoolique qui n’est pas reconnue comme un liquide enivrant originel est considérée comme pure; sa commercialisation et son utilisation, ainsi que l’ajout d’autres substances liquides à ces dernières ne pose aucun problème.
Q 303: Est-il licite d’utiliser l’alcool pur en vue de stériliser les mains et les ustensiles médicaux utilisés par l’équipe médicale, en vue de guérir les patients? On sait que l’alcool pur est parfois consommé. Alors, est-il possible de faire la prière avec des vêtements tâchés par une goutte de cet alcool?
R: L’alcool ne provenant pas d’un liquide originel enivrant, mais produit en tant que substance dérivée, est considéré comme pur, même s’il est enivrant. La prière faite avec des vêtements en contact avec cet alcool est valide, et ces vêtements n’ont pas à être purifiés. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un liquide enivrant originel, considéré par les personnes compétentes comme une substance enivrante, alors il est impur, et la prière n’est pas valide avec des vêtements tachés par ce liquide, si ces derniers n’ont pas été purifiés au préalable. Il reste que son utilisation en vue de stériliser les ustensiles médicaux ne pose aucun problème.
Q 304: La fermentation de certains produits utilisés dans la fabrication des aliments nous donne 5 à 8 % d’alcool, ce qui n’est pas suffisant pour enivrer celui qui la consomme. Est-il licite d’utiliser un tel produit?
R: Lorsque l’alcool présent dans un produit est un liquide enivrant par nature, alors il est impur et illicite, en vertu du principe de précaution, même lorsque la proportion d’alcool présente ne suffit pas à enivrer celui qui le consomme. Toutefois, si l’on a simplement un doute sur le fait qu’il s’agisse par nature d’une substance à la fois liquide et enivrante alors la situation est différente.
Q 305: Trois questions sont posées:
a- l’alcool éthylique est-il impur? (Il semble que cet alcool à présent dans les boissons enivrantes).
b- quel est le critère de l’impureté d’une substance alcoolisée?
c- comment pouvons-nous établir qu’une boisson est enivrai?
R: Toute substance qui par nature est liquide et enivrante est impure.
Le critère de l’impureté c’est le fait pour une substance alcoolique d’être par nature liquide et enivrante.
On peut acquérir une certitude à ce propos en étant informé par des personnes expertes et fiables.
Q 306: Qu’en est-il de la consommation de cannettes de boissons fournies sur le marché, dont certaines soin produites localement (tels le Cocã Colã et le Pepsi Colã), mais dont les composants essentiels sont importés, s’il est probable que ces composants contiennent des substances alcoolisées?
R: Elles sont considérées comme pures et licites, excepté lorsque la personne concernée a la certitude qu’elles comprennent une substance alcoolique liquide et enivrante par nature.
Q 307: Lorsqu’on achète des produits alimentaires, doit-on s’en quérir du fait que le vendeur ou le producteur n’a pas été en contact avec de l’alcool ou que ce dernier n’a pas utilisé de l’alcool dans sa production?
R: Il n’est nécessaire ni de poser la question ni d’investiguer à ce propos.
Q 308: J’ai produit de l’aspirine atropine sulfate, comprenant, dans sa formulation une substance alcoolisée. Cette dernière est indispensable à la production de la substance, qui, elle-même est un moyen de protéger les musulmans des gaz toxiques propagés en temps de guerre. Est-il licite, à votre avis, d’utiliser l’alcool dans une telle production, et dans un tel objectif?
R: D’une manière générale, lorsqu’une substance alcoolique est li-liquide et enivrante par nature, alors elle est illicite et impure. Toutefois, son utilisation en tant que médicament ne pose aucun problème.