Q 344: La rédaction des versets et invocations à l’intention d’une personne peut-elle être rémunérée?
R: Il est possible de rémunérer une personne en contrepartie du travail de rédaction de versets et implorations.
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Q 345: Qu’en est-il des implorations que le rédacteur prétend avoir puisées des anciens livres? S’agit-il d’implorations légalement considérées? Qu’en est-il du fait de s’y référer?
R: S’il s’agit d’implorations rapportées aux Saints Imams ou lorsque le contenu est juste, alors il est possible de s’y référer afin d’implorer la bénédiction divine. Il est également possible de se référer aux implorations dont la source est douteuse, lorsqu’on a l’intention de se référer aux saints Imams.
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Q 346: Est-ce une obligation d’accomplir la prière délibérative*? (*Il s’agit d’une traduction maladroite du terme «Istikhãra» désignant la prière que le croyant accomplit, lorsqu’hésitant en ce qui concerne un choix ou une décision, il se réfère à Dieu. Il s’agit d’une prière de deux unités, accomplies selon les mêmes modalités que la prière canonique.)
R: Il ne s’agit pas d’une obligation, mais il est souhaitable, lorsqu’on l’accomplit, de ne pas prendre, par la suite, de décision contraire au choix qui nous est inspiré à la suite de cette prière.
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Q 347: On dit que la décision d’accomplir des œuvres de bienfaisance ne nécessite pas de prière délibérative. Peut-on accomplir celle-ci lorsqu’on hésite sur les procédés d’action ou sur la manière de faire face aux problèmes qui se posent? La prière délibérative est-elle le moyen de connaître les mystères que seul Dieu connaît?
R: La prière délibérative sert à lever l’incertitude en ce qui concerne le choix des actions licites, que cette incertitude concerne l’action à accomplir ou les procédés par lesquels on doit l’accomplir. Ce qui n’est pas objet d’hésitation ne peut être soumis à la prière délibérative. Enfin, il ne s’agit pas d’une prière permettant de connaître l’avenir d’une personne ou d’une action.
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Q 348: Est-il possible d’accomplir une imploration délibérative en se référant au Coran? Qu’en est-il lorsqu’une personne a recours à la prière ou l’imploration délibérative et ne s’y conforme pas?
R: II n’est pas nécessaire de recourir au Coran afin d’accomplir l’imploration délibérative. Cette dernière est recommandée lors de l’hésitation et de l’incertitude, lorsqu’on ne parvient pas, de soi-même, à prendre de décision. Cet acte n’a pas d’autre sens et n’est pas une obligation Mais, lorsqu’on y a recourt, il est souhaitable de ne pas prendre la décision contraire à celle qui est inspirée.
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Q 349: Peut-on, en vue de la prière ou de l’imploration délibérative, recourir au Coran, dans des questions cruciales comme celle du mariage, par exemple?
R: Dans les situations où l’on doit prendre une décision, il faut d’abord réfléchir et considérer, ou encore demander conseil à ceux qui sont dignes de confiance et ont une certaine expérience. Si, malgré cela, l’incertitude n’est pas levée, alors il est possible de recourir à la prière et à l’imploration délibératives, après avoir déterminé les choix possibles.
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Q 350: Est-il possible de recourir à la prière délibérative, plus d’une fois, sur le même sujet?
R: Dès lors que la prière délibérative a pour objectif de lever l’incertitude, celle-ci est levée dès la première prière, et la répétition n’a plus de sens, sauf à considérer d’autres situations.
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Q 351: Parfois, l’on constate l’existence d’écrits ayant pour sujet le miracle de l’Imam Ridhã, qui sont diffusés au public, et qui figurent parmi 1es livres disponibles dans les lieux pieux et mosquées, lors des visites pieuses. Son éditeur y a fait figuier une recommandation, à celui qui le lit, de le recopier plusieurs fois et de le distribuer aux gens, afin qu’il soit exaucé. Ces recommandations ont-elles un fondement? Faut-il les recopier comme l’a demandé l’éditeur?
R: Il ne s’agit pas de recommandations qui ont un fondement légal, et celui qui lit cet ouvrage n’est pas tenu de donner suite aux demandes de l’éditeur, ou de les recopier.
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