Contrairement à la Zakãt, la Sadaqa ou aumône, ne représente pas une obligation, mais un don recommandé. Si l’on se réfère au texte Coranique, cette recommandation est récurrente et les Versets qui y font référence très nombreux. On peut repérer plus d’une vingtaine de Versets à ce sujet. Recommandée, la Sadaqa est considérée comme purificatrice, au même, titre que la Zakãt. Sa contrepartie n’est pas mondaine, car elle consiste en une récompense divine. L’argent investi dans les opérations usuraire (Ribã) ne croit pas auprès de Dieu, et seul l’argent de la Sadaqa «croît» auprès de Dieu, en ce sens que la récompense divine est bien plus importante que la valeur de l’argent donné. (Sourate 2, Verset 271). Les Versets relatifs à l’aumône ont également permis à la doctrine de définir les principes de redistribution de la Zakãt. C’est par transposition du Verset 60 de la Sourate 9, que l’on a déterminé les bénéficiaires de celle-ci; parmi ceux-ci figurent les pauvres, les nécessiteux et les passants dans le besoin. Ainsi, un don se définit comme aumône ou Sadaqa si ces bénéficiaires rentrent dans les catégories définies par ledit Verset. |