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Chapitre 1: du principe de...

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Chapitre 4: du jeûne

Chapitre 5: du quint

Chapitre 6: les conflits

Chapitre 7: de l’exhortation à la...

Chapitre 8: les gains illicites

Chapitre 9: les jeux

Chapitre 10: la musique, le...

Chapitre 11: les représentations...

Chapitre 12: questions diverses...

Chapitre 13: les questions...

Chapitre 14: les règles de...

Chapitre 15: les droits d’auteur...

Chapitre 16: le commerce avec...

Chapitre 17: le travail dans un...

Chapitre 18: l’ostentation...

Chapitre 19: l’imitation et la...

Chapitre 20: l’immigration

Chapitre 21: l’espionnage, la...

Chapitre 22: le tabac et la...

Chapitre 23: la moustache et la...

Chapitre 24: la participation...

Chapitre 25: les invocations et...

Chapitre 26: les célébrations...

Chapitre 27: les festivités et...

Chapitre 28: le monopole et le...

Chapitre 29: la vente

Chapitre 30: l’usure

Chapitre 31: le droit de...

Chapitre 32: le louage de biens...

Chapitre 33: le pas de porte

Chapitre 34: le cautionnement

Chapitre 35: le gage

Chapitre 36: la société

Chapitre 37: la donation

Chapitre 38: le prêt

Chapitre 39: la transaction

Chapitre 40: le mandat

Chapitre 41: la cession de...

Chapitre 42: l’aumône

Chapitre 43: le dépôt et le prêt...

Chapitre 44: le testament

Chapitre 45: l’usurpation

Chapitre 46: le séquestre

Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

La Mudhãraba est un contrat par lequel le propriétaire d’un capital décide de le fructifier en le confiant à un entrepreneur qui l’investit, afin que les profits soient partagés entre les deux partenaires.
Le contrat de Mudhãraba trouve ses fondements dans la Sunna, notamment dans les pratiques reconnues du vivant du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa famille).
Ledit contrat n’est pas assujetti à une contrainte de formalisme. Tout échange de consentement dont on peut établir l’existence est admis.
Toutefois, sa validité est assujettie à un certain nombre de conditions:
* Les deux parties doivent y consentir et être capables (majeures et capables de discernement).
* La part de gain, revenant à chacun, doit être déterminée.
* Les gains ne peuvent être réparties qu’entre ces deux parties.
* Le capital doit être une somme d’argent disponible.
L’entrepreneur doit être capable, de mener les activités commerciales permettant de générer ce gain.
Dans le contrat de Mudhãraba, l’investisseur demeure le propriétaire du capital l’entrepreneur n’en étant que le dépositaire de confiance. Il en résulte deux conséquences qui permettent de mieux comprendre la distinction entre ce contrat et le contrat de prêt:
L’investisseur ou propriétaire du capital assume les risques liés aux pertes ou à la disparition du capital, excepté en cas de faute ou de manquement de la part de l’entrepreneur, ou lorsqu’il existe une clause de partage des pertes.
L’entrepreneur, en tant que dépositaire du capital, n’a pas la liberté d’en disposer à son gré: il est tenu de l’affecter à l’activité commerciale, objet du contrat. Certes, la question est de savoir si le propriétaire du capital peut imposer des limites et conditions à l’activité de l’entrepreneur; certaines interprétations ont répondu par la négative, alors que d’autres (Abu Hanifa, Imam Jafar Al-Sãdiq) ont répondu par l’affirmative. En tout état de cause, un entrepreneur ne peut utiliser les fonds confiés pour un objet extérieur à l’activité commerciale, ou les prêter à un tiers ou s’en servir pour ses besoins personnels.