Q 498: La prière est-elle invalidée par le prononcé de la troisième profession de foi, portant allégeance à ’Ali, le commandant des croyants, à la suite de l’énonciation des deux premières?
R: La profession de foi à prononcer est celle mentionnée dans le guide pratique. Il faut s’y tenir et ne rien y ajouter, même si ce qui y est adjoint est juste.
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Q 499: Celui qui est imbu d’ostentation dans ses pratiques d’adoration, mais qui fait l’effort de dépasser cette dernière, est-il considéré comme ostentateur? Comment éviter l’ostentation?
R: Tout acte fait en vue de Dieu n’est pas considéré comme de l’ostentation, y compris l’effort fait pour combattre l’ostentation. Afin de se débarrasser de cette tendance, il est nécessaire de penser à la grandeur de Dieu, à la faiblesse de l’âme humaine, à sa dépendance vis-à-vis de Dieu, à sa servitude ainsi qu’à celle de tous les humains vis-à-vis de Dieu le Transcendant, béni soit-II*. (*L’interdit de l’ostentation est formulé dans le texte Coranique lui-même (Sourate Al-Mã’un): le croyant ne devant pas prier en vue d’être observé et gratifié par ses semblables, mais seulement en vue de l’adoration de Dieu.) |
Q 500: Lorsque nous participons à la prière avec nos frères les Sunnites, «Amin!» est prononcé à voix haute après la récitation, par l’Imam, de la Fãtiha et de la Sourate. Quel est votre avis à ce sujet?
R: Si la participation à cette prière exige la prononciation de «Amin!» à voix haute, alors cela est autorisé. Dans les autres cas, elle ne l’est pas.
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Q 501: Parfois, au cours d’une prière canonique, nous constatons qu’un enfant commet un acte périlleux. A-t-on, par conséquent, le droit de commencer à réciter certains mots de la Fãtiha ou de la Sourate ou quelques invocations, à voix haute, afin que ce dernier ou qu’une personne présente sur les lieux s’aperçoive de ce qu’il fait et prévienne le comportement à risque? Quelle est la validité d’une prière au cours de laquelle l’on bouge une main, ou un sourcil, afin de faire comprend quelque chose à quelqu’un ou afin de répondre à sa question?
R: Si l’élévation de la voix lors de la récitation des versets ou des invocations, faite en vue d’avertir quelqu’un ne remet pas en cause la posture et la gestuelle de la prière, alors cela ne pose pas problème, à condition que les mots récités le soient dans l’intention de prier. D’autre part, si les mouvements de la main ou du sourcil sont limités et ne remettent pas en cause la gestuelle de la prière, ils n’invalident pas celle-ci.
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Q 502: Lorsqu’une personne rit au cours de la prière, parce qu’elle a s’est souvenue d’un propos comique, ou qu’est survenu un fait comique, la prière est-elle invalidée?
R: Si le rire est audible, alors la prière est invalidée.
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Q 503: Le fait de passer ses mains sur le visage après l’invocation du Qunût annule-t-il la prière? Dans ce cas, est-il considéré comme une désobéissance et comme une faute?
R: Cela n’annule pas la prière, mais est considéré comme réprouvé.
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Q 504: Est-il licite de fermer les yeux durant la prière, lorsque le fait de les ouvrir nous en distrait?
R: Cela n’est pas illicite, mais simplement réprouvé.
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Q 505: Au cours de la prière, et à certains moments, je me souviens de la situation morale et religieuse que je vivais au temps de l’affrontement avec le régime Ba’thiste mécréant, ce qui me rend encore plus humble vis-à-vis de Dieu; cela invalide-t-il la prière?
R: Cela ne compromet pas la validité de la prière.
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Q 506: Lorsqu’une hostilité survient entre deux personnes, et qu’en conséquent, elles s’éloignent l’une de l’autre, cela invalide-t-il la prière et le jeûne pendant trois jours?
R: Cela n’invalide pas la prière, mais il s’agit d’actes réprouvés.
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