Q 13: Une personne ayant la possibilité de travailler a-t-elle le droit de s’adonner à la mendicité et de vivre de gains?
R: Non, elle ne le peut.
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Q 14: Les femmes peuvent-elles tirer des revenus de la vente de bijoux sur le marché de la joaillerie, ou sur d’autres lieux?
R: Cela ne pose aucun problème, tant que les conditions légales sont respectées.
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Q 15: Est-il licite d’oeuvrer à la décoration des maisons lorsque les pièces décorées sont utilisées à des fins illicites, comme par exemple, lorsqu’elles sont utilisées afin d’adorer les idoles? L’édification de salles servant à la danse est-elle licite?
R: La décoration des maisons est en elle-même une chose convenable tant que celles-ci ne sont pas utilisées pour des fins illicites. Quant à la décoration de salles d’adoration des idoles, par l’organisation du mobilier, par exemple, et par la préparation du lieu de pose de l’idole, elle est illicite. En revanche, il est possible de construire des salles lorsqu’on ne fait que supposer qu’elles seront probablement utilisées en vue des fins illicites, et tant que l’on n’a pas l’intention de réaliser une telle fin.
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Q 16: A-t-on le droit de construire un bâtiment pour la municipalité, comprenant une prison et un poste de police, au bénéfice d’un État injuste? A-t-on le droit de travailler dans la construction de ce bâtiment?
R: Il n’est pas interdit de construire un bâtiment au profit de la municipalité, dans de telles conditions, tant que l’on n’y a pas l’intention d’utiliser ces bâtiments en vue de commettre l’injustice, ou en vue d’y arrêter des innocents, et tant que le constructeur n’a pas connaissance du fait que ces bâtiments sont habituellement destinés à l’accomplissement de telles injustices. Dans ces conditions, il n’est pas non plus problématique d’accomplir du travail salarié dans un tel bâtiment.
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Q 17: Mon travail consiste à exposer des corridas aux spectateurs, à titre onéreux. Cette activité est-elle en soi licite? Le bénéfice que j’en tire l’est il également?
R: Cette activité est blâmable. D’autre part, il est possible de recevoir une contrepartie des spectateurs, sous forme de présents, lorsqu’elle est laissée à la discrétion de ces derniers.
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Q 18: Certaines personnes vendent des tenues militaires, utilisées dans l’armée. A-t-on le droit de leur acheter ces vêtements et d’en faire usage?
R: Si l’on peut supposer qu’ils ont acquis ces vêtements d’une manière légale, ou qu’ils ont l’autorisation de les vendre, alors le fait de les acheter et d’en faire usage ne pose aucun problème.
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Q 19: Qu’en est-il de l’usage des feux d’artifice, de leur production et de leur commercialisation, que ceux-ci soient ou non licites?
R: Cela est interdit s’il en résulte une nuisance à autrui ou un gaspillage d’argent.
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Q 20: Qu’en est-il du travail du policier, du policier de la circulation, du douanier ou du fonctionnaire des impôts dans une République Islamique? Sont-ils concernés par certains récits (religieux) qui affirment que Dieu n’exauce pas la demande des inspecteurs de police et des percepteurs de l’impôt?
R: Leur activité ne pose en soi aucun problème, tant qu’elle est exercée dans les limites de ce qu’autorise la loi. Dans les récits cités, il s’agit des inspecteurs et des percepteurs au service des gouvernements tyranniques et injustes.
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Q 21: Certaines femmes travaillent en tant qu’esthéticiennes en vue d’assurer les dépenses du ménage. Cela n’encourage-t-il pas la débauche et ne met-il pas en cause la pudeur dans la société Islamique?
R: Les soins esthétiques destinés aux femmes ne pose en soi aucun problème. Il est même possible d’en tirer un revenu, tant que les soins esthétiques n’ont pas pour objectif l’exhibition de la femme à une personne étrangère.
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Q 22: Les sociétés ont-elles le droit de percevoir un revenu en échange de l’intermédiation entre l’employeur et le salarié, ou en échange d’une sous-traitance de la force de travail, d’autre part?
R: Il est convenable de percevoir un revenu d’une activité licite.
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