Q 507: Si, ayant atteint la troisième unité de prière, on commence à douter du fait que l’on ait accompli l’invocation du Qunût, doit-on interrompre la prière?
R: Ce doute est sans importance, la prière est valide, et il n’incombe rien de plus à celui qui prie.
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Q 508: Doit-on se soucier du doute que l’on a d’avoir accompli ou non des actes essentiels dans la prière surérogatoire, comme, par exemple, lorsqu’on doute d’avoir accompli les deux prosternations?
R: Il faut considérer le doute concernant la prière surérogatoire de la même manière que celui portant sur la prière canonique, sachant qu’une fois les actes et unités de prière accomplies, il ne faut plus se soucier du doute.
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Q 509: La suspicion de celui qui doute beaucoup de ses actes n’est bas considérée. Mais qu’en est-il lorsque celle-ci survient au cours de la prière?
R: La personne concernée par ce doute se doit de ne pas en tenir compte, et de considérer qu’elle n’a rien fait pour invalider sa prière. A ce sujet, aucune différence n’est faite entre le doute portant sur les mouvements de prosternation, celui portant sur les actes et celui portant sur les paroles.
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Q 510: Que doit-on faire lorsqu’on s’aperçoit, après plusieurs années, que nos actes d’adoration n’étaient pas valides, ou si l’on a un doute sur la validité de ces derniers?
R: Il ne faut pas se soucier du doute porté sur un acte déjà fait. Mais, lorsqu’on sait que les actes déjà accomplis sont invalidés, alors il faut récupérer ce qui peut l’être.
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Q 511: La prière est-elle invalidée lorsqu’on remplace certains actes ou énoncés de la prière par d’autres, par étourderie, ou lorsqu’on regarde dans une direction quelconque, pendant la prière, ou lorsqu’on parle involontairement? Que doit-on faire dans ce cas?
R: Les actes résultant de la distraction n’entraînent pas l’invalidation de la prière. Dans certains cas, ils donnent lieu, à ce que l’on appelle la prosternation consécutive à la distraction*. C’est lorsque qu’on ôte à la prière un pilier essentiel, ou qu’on y ajoute un acte indu, que celle-ci est invalidée. (*La prosternation de distraction (Sujud Al-Sahwi) doit être accomplie lorsque l’on doute du fait que l’on ait accompli le nombre d’unités de prières requises, et que l’on croit avoir accompli une unité de plus ou de moins. En vertu d’un hadith rapporté par Atã Ibn Yassãr, celui qui doute du nombre de ses unités de prière, doit en accomplir une additionnelle et deux prosternations en étant assis, avant d’accomplir le salut de fin de prière. Si l’on se réfère aux avis des docteurs, comme par exemple, aux avis de l’Imam Bãqir Al-Sadr, le doute au sujet de l’accomplissement d’unités de prières (en excès ou en défaut) donne lieu à ce que l’on appelle la prière de précaution (Salãt Al-Ihtiyãt), comprenant des unités de prières, qui exige la totalité des mouvements, et des prosternations de distraction. (Cf Mohammad Bãqir Al-Sadr; Al-Fatãwi Al-Wadiha, Dar Al-Ta’aruf, Beyrouth, 1992).) |
Q 512: Que doit-on faire, lorsqu’on a oublié l’une des unités de prières, au cours de celle-ci, et que l’on s’en est aperçu lors de la dernière, comme, par exemple, lorsqu’on a confondu la première unité avec la seconde, et que l’on a cru avoir terminé la prière avec l’avant-dernière?
R: Il faut reprendre ce qui a manqué dans la prière, avant de passer à la salutation. Dans ce cas, si l’on a omis d’énoncer la profession de foi en son temps et lieu, alors il y va du principe de précaution de rattraper ce moment et d’ajouter deux prosternations de distraction.
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Q 513: Comment peut-on connaître le nombre d’unités de prière accomplies en vertu du principe de précaution, afin de savoir s’il en faut une ou deux?
R: les unités de prières accomplies en vertu du principe de précaution sont déterminées à mesure de l’éventuel manquement dans la prière initiale. Si le doute porte sur l’accomplissement d’une seule unité de prière, alors la réparation porte sur une seule.
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Q 514: La récitation à tort, par distraction ou par confusion, d’un mot, d’une invocation de la prière ou d’un verset Coranique, ou encore d’une imploration du Qunût, donne-t-elle lieu à la prosternation de distraction?
R : Non, cela n’est pas nécessaire.
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