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Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 824: Comme vous le savez, le mouvement du croisant de lune que l’on peut observer au début ou à la fin du mois de Ramadhãn connaît une des trois situations suivantes:
1. le croissant de lune disparaît de l’horizon avant le soleil.
2. le croissant de lune disparaît de l’horizon en même temps que le soleil.
3. le croissant de lune disparaît de l’horizon après le coucher du soleil.
Ce qui mène aux deux questions suivantes:
1. dans laquelle des trois situations peut-on fixer le début du mois, du point de vue du Fiqh?
2. si l’on prend en considération le fait qu’il est possible de calculer ces trois possibilités aux quatre coins du monde, et à partir de programme informatisé de grande précision, peut-on en tirer profit afin de déterminer d’avance le début du mois, ou faut-il malgré tout observer la première lune?
R: Le critère de détermination du début du mois est l’observation du croissant qui ne disparaît de l’horizon qu’après le coucher du soleil, mais que l’on peut observer avant ce moment d’après les procédés d’usage. Quant aux calculs scientifiques, on ne peut les prendre en considération s’ils ne sont pas conformes à la réalité et à ces procédés.
Q 825: Lorsque, dans une ville donnée, l’on n’observe pas la première lune marquant le début du mois de Shawwãl (qui succède au mois du Ramadhãn), mais que la télévision et les médias annoncent le début de ce mois, cette dernière annonce suffit-elle ou doit-on s’en enquérir?
R: Si cette annonce génère la certitude quant à la survenue du nouveau mois, ou si le Wali Faqih l’annonce, alors cela suffit, et il n’est pas nécessaire de s’en enquérir.
Q 826: Lorsque demeurant au Japon, devient impossible de déterminer la fin du mois de Ramadhãn et la survenue du jour de la fête de la rupture du jeûne, parce que l’on n’a pu observer la première lune en raison, probablement de nuages ou pour d’autres causes, et que les trente mois du jour ne sont pas accomplis, peut-on alors se fier à l’observation du croissant de lune en Iran ou se baser sur des prévisions? Que doit-on faire?
R: Lorsqu’on ne parvient, en ce lieu, à observer la première lune, en recourant aux villes voisines situées dans le même horizon, ou encore en recourant au témoignage de deux personnes justes, ou encore en se fiant au jugement de celui qui a autorité en matière religieuse, alors il devient nécessaire d’attendre le lendemain; l’observation du croissant en Iran ne concerne pas celui qui est au Japon.
Q 827: L’appartenance au même horizon est-il le critère qui nous permet de nous fier à l’observation du croissant de lune faite par d’autres localités?
R: Il suffît que les régions voisines ou proches, ou encore les pays voisins à l’Est, observent la première lune, afin que l’on soit en mesure de s’y fier.
Q 828: Qu’entend-on par l’appartenance au même horizon?
R: Il s’agit des régions situées sur la même ligne longitudinale telle que définie par l’astronomie.
Q 829: Si les villes de Téhéran et Khorãssãn ont fixé au vingt neuvième jour la fête de rupture du jeûne, celui qui réside à Boushehr peut-il aussi rompre le jeûne avec les habitants de ces dernières villes, sachant qu’elle ne participe pas au même horizons que les premières?
R: Si la différence d’horizon entre les deux villes est telle que l’on n’observe pas la première lune dans l’une d’entre elles, alors le fait de l’observer dans l’autre n’est pas une condition suffisante.
Q 830: Lorsque les savants d’un même pays ne sont pas d’accord au sujet de l’observation du croissant de lune, donc de la détermination de la date du début du mois suivant, que tous ces savants sont considérés par la personne concernée comme justes, et que leurs jugements sont tous considérés comme certains, alors que doit-elle faire?
R: Si le différent porte sur deux jugements assertoriques, l’un négatif et l’un affirmatif, comme lorsque l’un des savant affirme la survenance du nouveau mois, alors que l’autre le nie, alors il faut considérer les deux propos et revenir aux principes fondamentaux. Si, en revanche la différence est entre un jugement affirmatif et un jugement dubitatif qui consiste à dire que l’on n’a pas établi la survenue du nouveau mois, alors il faut se conformer au jugement affirmatif, qui énonce une certitude, et la certitude énoncée par deux personnes justes est considérée comme un jugement légitime que l’on doit suivre. De plus, si celui qui détient l’autorité religieuse tranche, son jugement a la légitimité nécessaire pour être suivi.
Q 831: Si l’on observe la première lune, alors que celui qui détient l’autorité religieuse ne l’observe pas dans sa ville pour une raison ou pour une autre, doit-il l’en informer?
R: Il ne le doit sauf s’il considère que le fait de ne pas le faire est une faute.
Q 832: Comme vous le savez, la plupart des savants ont déterminé la manière de constater le début du mois de Shawwãl (fin du mois de Ramadhãn), de cinq manières, parmi lesquelles ne figure pas la décision de l’autorité religieuse. Si la proclamation du début du mois se fait de cette manière, alors comment la plupart des croyants peuvent-ils rompre le jeûne de ce seul fait? Quelle est l’obligation qui incombe à celui qui n’a pas la certitude que ce procédé permet de s’assurer du début nouveau mois?
R: Tant que l’autorité religieuse n’émet pas un jugement annonçant le nouveau mois, le seul fait pour celle-ci de s’assurer de ce fait ne suffit pas, excepté lorsqu’il résulte d’une certitude.
Q 833: Lorsque, par exemple, le Guide des musulmans décrète que la fête de rupture du jeûne a lieu demain, et que la radio et la télévision annoncent que le croissant de lune a déjà été observé dans telle ou telle ville, seulement, cette observation vaut-elle pour ces seules villes et leur environnement, ou pour l’ensemble du pays?
R: Lorsque l’autorité religieuse décrète le jour de la fête pour l’ensemble du pays, alors cela est valable pour l’ensemble des villes de ce pays.