R: Les cinq prières quotidiennes font partie des obligations légales essentielles. Elles représentent le pilier de la religion. C’est pourquoi, son abandon ou la dérision à son endroit est illicite et est sanctionnée.

R: Il est préférable de prier dans les temps. Mais il est également possible de rattraper les prières, par la suite, après avoir accompli les ablutions, au cas échéant, les ablutions sèches.

R: Il faut effectuer cette substitution dans les cas suivants:
- il faut substituer à l’intention d’accomplir la prière de l’après-midi, celle d’accomplir la prière du midi, lorsque après avoir formulé l’intention d’accomplir la première, on s’aperçoit ne pas avoir accompli la seconde*.
(*Nous traduisons ainsi les noms des cinq prières:
- la prière de l’aube (Salãt Al-Fajr) (et qui se dit également prière du matin, car l’échéance de cette prière ne s’achève qu’au moment du midi).
- la prière du midi (Salãt Al-Zuhr) (et dont le temps commence au moment où le soleil atteint le point culminant du midi).
- la prière de l’après-midi (Salãt Al-’Asr) (et dont le temps commence au moment du milieu de l’après-midi (soleil à mi-parcours).
- la prière du crépuscule (Salãt Al-Maghrib) (dont le temps commence à partir du coucher du soleil).
- la prière du soir (Salãt Al-’Ishã’) (qui, littéralement, signifie prière de la nuit). La survenance du temps de cette prière est la disparition totale du crépuscule. Toutefois, il est d’usage, dans la tradition (religieuse), de la retarder de plus d’une heure et quart après la prière du crépuscule. A ce propos un hadith Prophétique rapporté par Abi Huraira, d’une part, et par l’Imam Al-Sãdiq d’autre part, attribue au Prophète Mohammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa famille) les propos selon lesquels s’il n’était pris de compassion pour sa communauté, il aurait retardé la survenance du temps de cette prière jusqu’à la fin du premier tiers de la nuit, (et probablement jusqu’au milieu selon Abi Huraira)
- il faut accomplir cette même substitution de la prière du crépuscule à celle du soir, lorsqu’on s’aperçoit à temps que l’on ne l’a pas encore accomplie.
- il faut l’accomplir également lorsqu’on doit récupérer deux prières et que l’on a omis de formuler l’intention d’accomplir la première avant la seconde.
La substitution est simplement recommandée dans les cas suivants:
- il est recommandé de substituer l’intention d’accomplir la prière à récupérer à celle qui doit être faite dans les temps, à la condition que cela n’empêche pas d’accomplir cette dernière dans le temps qui lui est imparti.
- il est recommandé de substituer l’intention d’accomplir une prière en communauté (qui est ici facultative) à une prière individuelle obligatoire, afin que l’on puisse mériter la récompense de la prière en communauté*.
(*Selon un hadith rapporté par Ibn ’Umar, la prière en communauté est valorisée de vingt sept degrés au dessus de la prière individuelle. Dans le même sens, et si l’on se réfère aux sources Chi’ites, l’Imam Mohammad Al-Bãqir aurait affirmé qu’il n’y a pas de prière valable pour celui qui renonce à la prière en communauté.)
- il est recommandé de substituer l’intention d’accomplir la prière surérogatoire à celle d’accomplir la prière obligatoire le vendredi à midi, lorsqu’on a oublié de réciter la Sourate «Vendredi», et que l’on en a récité au moins la moitié d’une autre, ce qui permettra de définir la dite prière comme une prière surérogatoire et d’accomplir à nouveau la prière obligatoire en récitant la Sourate «Vendredi»*.
(*Le terme prière surérogatoire est la traduction du terme arabe «Nãfila» qui représente une prière facultative s’ajoutant à la prière obligatoire.)

R: Il suffit de formuler l’intention d’adoration d’accomplir les deux prières.

R: Si elle ne peut se purifier ou si elle craint de dépasser le délai de cette prière, alors il lui est possible de prier en cet État.

R: La stabilité du corps est requise, tant par l’invocation obligatoire que pour celle qui est simplement recommandée, lorsque celle-ci est faite dans l’intention d’accompagner un moment de la prière. Cependant, rien n’interdit de faire une invocation pendant le mouvement lorsqu’on la prononce pour elle-même et qu’on n’a pas l’intention de la rattacher à une position précise.

R: Si elle est accomplie dans ces conditions et selon ses règles canoniques, alors elle est valide.