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  • 28/12/2010
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La pluie

pluie

De nouveau, la pluie

Chantant une mélodie,

Versant une myriade de joyaux,

Tombe sur le toit de la maison.

Le jour pluvieux me rappelle

La promenade d’une journée lointaine,

Douce et agréable,

A travers les forêts du Guilãn:

J’étais alors un gamin de dix ans

Heureux et content

Souple et fragile

Fringant et agile

Avec mes petits pieds enfantins

Je courais comme une gazelle

Je sautais le ruisseau

Je m’éloignais de la maison.

L’oiseau,

Le vent soufflant me racontaient,

Des histoires secrètes

Des mystères de la vie.

La foudre comme une épée tranchante

Coupait les nuages

Rugissant, le tonnerre aliéné

Battait les nuages

La forêt

Fuyant le vent

Tournait et tournait

Comme la mer

Partout tombaient

Les perles rondes de pluie

Le gazon au pied de l’arbre

S’est transformé petit à petit

En une mer

Dans cette mer liquide,

La forêt, à l’inverse

était apparente.

Comme elle était savoureuse, la pluie

Comme elle était belle

Dans cette chute de perles

J’entendais

Des mystères éternels

Des mots célestes

Oh mon enfant! Ecoute-moi!

Du regard de l’homme mûr du demain

La vie

Soit en rose, soit en noir

Est belle, est belle, est belle.

Goltchin Guilãni

Source: Teheran.ir

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