Il est permis de disséquer toutes les parties du cadavre du Kãfer, s’il ne bénéficiait pas de son vivant de la protection de l’Islam. Autrement, s’il bénéficiait d’une telle protection, tels les Thimmî (les Protégés), il faut éviter, par précaution obligatoire, de disséquer son cadavre. Toutefois, si dans ce dernier cas, sa religion autorise la dissection en général ou sous réserve de son consentement (manifesté de son vivant) ou du consentement de son tuteur après sa mort, il n’est pas exclu que la dissection de son cadavre soit permise. Quant au cadavre d’un non-Musulman dont on doute s’il faisait partie ou non des gens dont la vie est protégée par l’Islam, il est permis de le disséquer.