• Nombre de visites :
  • 470
  • 23/4/2011
  • Date :

Sommeil

sommeil

Ô Sommeil, ô Mort tiède, ô musique muette !

Ton visage s’incline éternellement las,

Et le songe fleurit à l’ombre de tes pas,

Ainsi qu’une nocturne et sombre violette.

Les parfums affaiblis et les astres décrus

Revivent dans tes mains aux pâles transparences

Évocateur d’espoirs et vainqueur de souffrances

Qui nous rends la beauté des êtres disparus.

Renée Vivien 

  • Imprimer

    Envoyer à un ami

    Commenter (0)