L’espoir
Espoir réveillé par la clarté du jour
Ce qui renaît en moi, dans tous les cœurs jaillit
La nuit s’est endormie, laissant place à l’amour
Effleurant l’homme, jamais il ne faillit
Enfin la lune a délaissé les regards
Le matin peut grandir, doucement vers le soir
Les fleurs vont délivrer leur délicieux nectar
Et j’irai les cueillir, puis je viendrai m’asseoir
Sur le bord du chemin, juste à côté de toi
Et qui sait si l’été régnant sur la nature
Propice au romantisme, inexplicable émoi
Jettera sur nous deux comme un rayon d’azur
Mais si tu me refuses
Je porterai mon cœur comme un sombre fardeau
Je ne l’entendrai plus combattre sous ma peau
L’espoir qui nous abuse
Déchirerait mon âme en dix milles morceaux
Et se jouerait de moi devenant mon bourreau
Maxime Castejon
Source: Poesie.webnet.fr