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  • 10/7/2011
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Je devine, à travers un murmure

route

Je devine, à travers un murmure,

Le contour subtil des voix anciennes

Et dans les lueurs musiciennes,

Amour pâle, une aurore future!

Et mon âme et mon cœur en délires

Ne sont plus qu’une espèce d’œil double

Où tremblote à travers un jour trouble

L’ariette, hélas! De toutes lyres !

O mourir de cette mort seulette

Que s’en vont, cher amour qui t’épeures,

Balançant jeunes et vieilles heures !

O mourir de cette escarpolette !

Paul Verlaine (1844-1896)

Source: Poesie.webnet.fr

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