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  • 12/7/2011
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Obama exige des concessions des républicains sur la dette

barack obama

   Barack Obama a repris, lundi 11 juillet, son offensive pour obtenir du Congrès un accord rapide sur la dette. Au cours d’une conférence de presse organisée à la Maison Blanche avant la reprise des discussions parlementaires, le président américain a affirmé qu’il était toujours favorable à un accord avec les républicains sur le relèvement du plafond de la dette, mais a prévenu que cet accord ne serait possible qu’au prix de concessions de ses adversaires. "Nous allons parvenir à un accord avant le 2 août", a-t-il promis, reconnaissant que "le processus est rude".

La dette brute de l’Etat fédéral, de quelque 14 300 milliards de dollars, a atteint à la mi-mai le plafond autorisé par le Congrès et le déficit budgétaire doit atteindre 1 600 milliards cette année. Le Parlement doit absolument relever ce plafond légal de la dette avant le 2 août, faute de quoi l’Etat fédéral ne pourra plus emprunter pour financer son déficit.

   Or l’opposition républicaine, majoritaire à la Chambre des représentants, refuse de relever ce plafond si l’administration démocrate ne s’engage pas en échange à réduire les dépenses publiques d’un montant au moins équivalent.

"ILS VONT AVOIR À FAIRE DES COMPROMIS"

   Mais les démocrates du président Obama, majoritaires au Sénat, refusent de réduire les dépenses sociales et plaident au contraire pour un relèvement des impôts sur les plus riches, ce que refusent les républicains. Tentant de parvenir à un compromis, l’administration a proposé en avril de réduire le déficit de 4 000 milliards de dollars sur dix ans en combinant réduction des dépenses et hausse des impôts.

Le président a averti que les conservateurs devaient eux aussi accepter des concessions. "Je ne vois pas le chemin vers un accord s’ils n’évoluent pas (...) ils vont avoir à faire des compromis, tout comme les démocrates vont devoir faire des compromis, tout comme je me montre moi-même disposé à des compromis", a-t-il déclaré.

   M. Obama a dit en revanche refuser par avance toute solution provisoire "à 30 jours, 60 jours ou 90 jours" à la crise de la dette. Au contraire selon lui, l’accord espéré doit permettre de résoudre la situation pour "10, 15 ou 20 ans".

Source: LEMONDE.FR avec AFP

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