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  • 21/7/2011
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Salut

fleur

Rien, cette écume, vierge vers

A ne désigner que la coupe;

Telle loin se noie une troupe

De sirènes mainte à l’envers.

Nous naviguons, ô mes divers

Amis, moi déjà sur la poupe

Vous l’avant fastueux qui coupe

Le flot de foudres et d’hivers;

Une ivresse belle m’engage

Sans craindre même son tangage

De porter debout ce salut

Solitude, récif, étoile

A n’importe ce qui valut

Le blanc souci de notre toile.

Stéphane Mallarme   (1842-1898)

Source: Poesie.webnet.fr

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