• Nombre de visites :
  • 858
  • 8/8/2011
  • Date :

De la prière

prière
Le Prophète (que Dieu le bénisse) nous dit: «La prière est le pilier de la religion; si elle est acceptée par Dieu du monde, les autres dévotions aussi le seront. Si elle n’est pas acceptée, les autres cultes rendus ne le seront pas».

   Si quelqu’un, en vingt-quatre heures, se lave cinq fois dans un cours d’eau, il ne lui restera aucune crasse, aucune saleté sur son corps; de la même façon, les prières, au nombre de cinq, lavent l’homme de ses péchés. Rappelons que celui qui prie mais, n’attache pas d’importance à la prière est semblable à celui qui ne prie pas du tout.

Dieu, le Tout-Puissant, dans le Coran sacré, déclare: «malheur à ceux qui prient en oubliant Dieu».

   Un jour, le noble Prophète (que Dieu le bénisse), pénétrant dans une mosquée vit quelqu’un qui priait mais, ne terminait pas entièrement ses génuflexions et ses prosternations; il déclare: «Si cet homme quitte ce monde comme il est, il n’aura pas quitté ce monde en Musulman».

prière

   L’homme doit donc accomplir la prière humblement, avec retenue; au moment de s’acquitter de la prière, il doit faire attention à qui il s’adresse. Les génuflexions, les prosternations et ses autres actes, doivent être accomplis correctement pour qu’il puisse bénéficier des excellents effets de la prière. Dieu, dans le Coran sacré, déclare:

«... acquitte-toi de la Prière: la prière éloigne l’homme de la turpitude et des actions blâmables»

 (Coran, XXIX, 45).

   C’est-à-dire que la prière empêche l’homme de commettre de vilaines et d’indignes actions car, les usages de la prière sont tels que si celui qui prie les soit correctement, jamais il ne sera exposé au mal. Par exemple, l’une des coutumes de la prière veut que l’habit de celui qui prie et l’endroit où il prie lui appartiennent, c’est-à-dire ne soient pas des choses usurpées. Rien qu’un fil usurpé sur son vêtement et sa prière s’avère nulle. En effet, celui qui se doit d’éviter absolument tout acte illicite ne peut se permettre de s’emparer de ce qui ne lui appartient pas, de méconnaître le droit des autres.

D’autre part, la prière n’est valable que sous certaines conditions. L’individu doit être débarrassé de sa cupidité, de sa jalousie, de ses autres défauts et vices.

   Il est certain que tous les maux ont leur source dans ces défauts et ces vices. Celui qui prie, s’il se débarrasse de ces vices, sera certainement à l’abri de toutes les vilenies et de tous les maux. Si certaines personnes, tout en faisant leur prière, commettent de vilaines actions, la raison est qu’ils n’obéissent pas aux ordres prescrits pour la prière; par conséquent, leur prière n’est pas valable et ils ne jouissent pas de ses fruits et bienfaits.

   Le législateur de l’Islam a donné tant d’importance à la prière qu’en toute situation, même dans celle où l’on est mourant, la prière est reconnue comme étant nécessaire. Si l’on ne peut pas prononcer les louanges, les sourates et les rappels de la prière à haute voix, on peut les réciter dans son cur. Si, pour faire la prière, on ne parvient pas à se tenir debout, on doit prier assis et si l’on ne peut pas, se tenir assis, on doit prier couché. C’est-à-dire que dans toute situation l’homme n’est pas exempté de sa prière; en cas d’état de guerre, lorsqu’il est sous la pression de l’ennemi et qu’il lui est difficile de se concentrer et de trouver l’orientation de la prière, il peut prier sans tenir compte de la direction; donc, dans n’importe quelle situation où il se trouve, l’homme doit accomplir le rite de la prière.

Des prières indispensables

Les prières indispensables sont au nombre de six:

1- Les prières quotidiennes.

2- La prière funeste (ou libéra).

3- La prière funèbre ou libéra.

4- La prière de circumambulation.

5- La prière oubliée par le père et la mère dont la responsabilité revient au fils aine.

6- La prière relative à une location, un vu, un serment, un engagement.

Source: TABATABAI. M.H, Introduction à la connaissance de l’Islam, Traduit par khaliji, éd. La compagnie de la publication internationale, Téhéran, PP.150-152.

  • Imprimer

    Envoyer à un ami

    Commenter (0)