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  • 29/9/2011
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Un écrivan engagé (2)

al-e ahmad

   L’apparition du parti du Front national et la nationalisation du pétrole le poussent de nouveau vers la politique. Il fonde avec Mãlekî et Baghãyî le Parti des travailleurs du peuple iranien (Hezb-e zahmatkeshãn-e mardom-e irãn).

En 1953, il se retire de la Troisième Force et paraît quitter la scène politique. Il traduit Retour d’URSS de Gide et

Les Mains sales de Sartre, des livres qui reflètent bien sa pensée de l’époque.

   Cette retraite de la vie politique, qui suit l’échec du Front National, lui donne l’occasion de voyager au sein de son pays et d’écrire ses célèbres monographies.

   En 1962, Jalãl accepte la direction de la rubrique intitulée "Livre du mois" de Keyhãn dont seulement deux éditions paraissent, après quoi il est arrêté pour la publication du premier chapitre de l’Occidentalisation, son uvre la plus célèbre, qu’il considèrera lui-même comme un point culminant dans sa carrière d’écrivain.

   Il est donc de nouveau réduit au silence. Après sa libération, il commence à voyager et visite quelques pays, et en 1962, il est envoyé en mission en Europe pour étudier la publication des livres scolaires. Au printemps 1964, il effectue un pèlerinage à la Mecque. L’été de cette même année, acceptant l’invitation du septième congrès international d’anthropologie, il se rend en Union Soviétique.

En 1965, à l’invitation du séminaire littéraire-politique international de l’université de Harvard, il part aux Etats-Unis. Les comptes-rendus de chacun de ses voyages, dont le plus célèbre est celui de son pèlerinage, sont publiés sous forme de récit.

   En 1967, il publie ses dernières uvres importantes La malédiction de la terre où il remet en question la réforme agraire, et la traduction du Traité du Rebelle ou le recours aux forêts d’Ernst Jünger, qui est un essai sur le nihilisme. Il voyage la même année en Azerbaïjãn où il rencontre Samad Behranguî.

En 1968, il fonde avec d’autres écrivains le Cercle des auteurs iraniens et déclare illégal le congrès des artistes de la cour.

   En voyage à Mashhad, il fait connaissance avec ’Alî Sharî’atî, le plus important intellectuel des années 70. Un lien de courte durée s’établit puisque les menaces de la Savak l’obligent à s’exiler dans la région du Guilãn, à Assãlem, au nord de l’Iran.

Son vieil ami, Khalîl Mãlekî, meurt au début de l’été 1969. Cette mort influence beaucoup Al-e Ahmad, qui s’éteint deux mois plus tard à Assãlem.

Source: Teheran.ir

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