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L’héritage de la femme en Iran, à l’époque sãssãnide

argent

   Le défunt Sa’id Nafîcî écrit dans son livre "L’histoire sociale de l’Iran, de l’époque Sãssãnide à la fin de l’époque Omayyade": «Un autre trait intéressant de la culture sãssãnide était que lorsqu’un garçon atteignait l’âge de la puberté, son père le mariait à l’une de ses nombreuses femmes.

Pendant cette période, la femme n’avait pas de personnalité juridique. Le père et le mari avaient un large pouvoir sur sa propriété.

   Il était du devoir du père ou du chef de la famille de marier la fille lorsqu’elle atteignait l’âge de 15 ans. Mais l’âge du mariage des garçons était de 20 ans. Après son mariage, la fille n’avait pas le droit d’hériter de son père ni de son protecteur. Elle n’avait pas le droit de choisir son mari elle-même, mais elle pouvait contracter un mariage illégal, si son père ne réussissait pas à la marier lorsqu’elle arrivait à l’âge de la puberté, auquel cas elle n’héritait pas de son père.

Le nombre des femmes avec lesquelles un homme pouvait se marier était illimité. Les sources grecques mentionnent des cas où un homme avait plusieurs centaines de femmes dans sa maison. Les livres religieux Zoroastriens montrent que les règles du mariage à l’époque Sãssãnide étaient complexes et confuses.»

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani,  éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.164-165.

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