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  • 8/10/2011
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La valeur des engagements et la gravité de leur violation

engagement

   Faire honneur à ses engagements est une des responsabilités les plus graves qui incombent à l’homme. A quelque religion qu’il adhère, voire quand il se déclare sans confession, il reconnaît en son tréfond le caractère abominable de la félonie, et celui admirable de la loyauté, que ce soit en matière individuelle ou sociale.

Car c’est de par sa nature première et innée que l’homme perçoit la nécessité de respecter sa parole, pour asseoir son bonheur.

   Le patrimoine moral que l’on inculque à l’homme dès son enfance et qui lui sert de référence tout au long de sa vie, joue un rôle déterminant dans le choix de ce qu’il devra faire ou éviter. C’est pour cela que l’éducation juste et rationnelle garante de la santé morale, mérite une attention particulière.

L’éthique commande le respect de tout engagement verbal de la part des deux parties, même quand il est dépourvu de garantie officielle ou légale. Le violer revient en réalité à prendre ses distances à l’égard de toutes les obligations de l’honneur et de la noblesse d’âme, et à accepter l’infamie.

   Selon le dire de Bozorgmehr 1: «L’homme noble est loin de violer sa promesse. Plusieurs lieues le séparent de la félonie.»

   L’homme qui s’écarte du droit chemin et enfreint ses engagements sans hésitation, ne fait que semer les graines du ressentiment et de la haine, avant de récolter à son tour honte et humiliation. Il se défendra ensuite en essayant de justifier son acte par des motifs contradictoires, mais il ne fera que prouver davantage l’hypocrisie et l’absence de rectitude dans sa personnalité.

La violation des engagements est l’agent le plus dangereux de la désintégration sociale. Elle cause affaiblissement et dégradation, et relâche les liens d’amitié entre les gens. Sans nul doute, une société où régneraient la division et la méfiance mutuelle perdrait son équilibre.

   A notre époque agitée par l’immoralisme, la trahison et la perfidie sont très répandues, et la fourberie prend des proportions effarantes.

   Il est des gens, qui non seulement n’éprouvent aucun remords à manquer avec désinvolture à leur parole, mais aussi considèrent cela comme une malice qui les fera devancer les autres.

En revanche, la loyauté est un agent de cohésion, une des colonnes de l’édifice du bonheur social. Son impact est grand dans toutes les étapes de la vie, et c’est sur elle que reposent le progrès et le succès.

Note:

(1)- Célèbre ministre du roi parse Anoushirvãn.

Source: MOUSSAVI LARI. M, Problèmes moraux et psychologique, traduit par Nahid Chahbãzi, éd: Daftar-é-Nachr-é-Farhang-é-islãmi, Téhéran, 2003, PP.151-152.

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