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La Lettre de l’Imam ‘Ali à Mãlik Al-Achtar (5)

imam ali

   Etablis des contacts intimes avec des familiers de bonne réputation, intègres et d’un passé glorieux, et attire vers toi des hommes braves, de bon caractère, généreux et d’une disposition bienveillante, car telle est l’élite de la société.

Prends soin d’eux avec la même tendresse que tu montres pour tes propres enfants. Ne leur rappelle aucune faveur que tu leur aurais faite, et ne sous-estime aucune marque d’affection qu’ils te montreraient en retour.

   Une telle conduite dénote la loyauté, la dévotion et la bienveillance. Sois attentif à leurs soucis les plus insignifiants et ne te contente pas seulement de l’aide générale que tu leur aurais apportée, car parfois une attention opportune à l’un de leurs petits soucis leur apporte un immense soulagement. De cette façon, ces gens-là ne t’oublieront pas au moment du besoin.

II t’appartient de choisir pour le commandement de tes troupes quelqu’un qui s’impose comme devoir la tâche d’aider les hommes qu’il commande et de veiller sur leurs familles lorsqu’ils se trouvent loin de chez eux, ce qui permettrait à toute l’armée de se sentir unie dans la joie et dans le malheur.

  Cette unité de destin apporte aux combattants une force supplémentaire face à l’ennemi. Continue d’avoir une attitude aimable envers eux afin qu’ils se sentent toujours attachés à toi. La réalité est que le vrai bonheur d’un gouverneur réside dans l’établissement de la justice dans l’Etat et le. maintien des relations affectueuses avec les gens. La sincérité de leurs sentiments est exprimée par l’amour et le respect qu’ils te montrent, et c’est de ces sentiments que dépend le salut de l’administration.

Tes conseils pour l’armée seraient sans effet, à moins que et jusqu’à ce que tu te montres affectueux aussi bien envers les soldats qu’envers les officiers, ce qui les empêcherait de considérer le gouvernement comme un fardeau oppressif ou de contribuer à sa chute.

   Continue de satisfaire leurs besoins et complimente-les de plus en plus pour les services qu’ils ont rendus. Une telle attitude, s’il plaît à Allãh, encourage les braves et incite les timides aux actes de bravoure. N’attribue pas à un autre l’erreur de quelqu’un, et ne sois pas avare de compliments pour les prouesses accomplies. Veille à ne pas accorder de faveurs imméritées à quelqu’un en raison de sa position familiale et à ne pas priver de récompense quelqu’un qui accomplit des exploits, mais qui appartient à une famille modeste.

Source: Un groupe de savants, La Rationalité de l’Islam, Édité par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada

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