• Nombre de visites :
  • 526
  • 31/10/2011
  • Date :

Un poète classique contemporain

m.gha’em maghami

Mon cœur n’admire que l’amour

Sans amour ce monde ne vaut rien…

   Fils de la grande poétesse Alamtãdj Ghã’em Maghãmi [1] (surnommée Jãleh), Hossayn Pejmãn Bakhtiãri naquit en 1279 (1900) à Dashtak [2]. Son père, Ali Morãd Pandjeh Bakhtiãri, était l’un des chefs de la tribu Bakhtiãri.

Pejmãn débuta ses études primaires à Téhéran et apprit la langue française à l’école Saint-Louis; il y fut notamment le condisciple de Nimã Yushidj [3].

   Il étudia ensuite la littérature auprès d’Adib Neyshãbouri [4] à Mashhad, ainsi que de Badi-ol-Zamãn Forouzãnfar [5] à Téhéran. A 18 ans, il commença à publier ses poèmes dans divers journaux. Sa poésie est classique, avec une préférence pour les formes traditionnelles dont le masnavi (poème composé de distiques à rime plate), le ghassideh (sorte de poème lyrique) et le quatrain.

Son premier recueil intitulé Meilleurs vers fut publié en 1933. Ayant souffert pendant plusieurs années d’une maladie chronique, il mourut en 1974 à Téhéran. Son recueil poétique, qui s’ouvre par une introduction détaillée écrite par P. Bãstãni Pãrizi [6], a été réédité à plusieurs reprises au cours de ces dernières années.

   Il a publié d’autres recueils poétiques, dont Zan-e bitchãreh (La pauvre femme), Mohãkemeh-ye shã’er (Procès d’un poète), et Andarz-e mãdar (Conseil d’une mère). Il a également traduit René et Atala de Chateaubriand, ainsi que plusieurs œuvres de Benjamin Constant. Il a de plus corrigé plusieurs manuscrits du Divân (Recueil poétique) de Hãfiz, des Robã’iãt (Quatrains) de Omar Khayyãm, le recueil poétique de Jãmi, ainsi que les poèmes de Jãleh Bakhtiãri, sa propre mère.

Notes:

[1] Petite fille de Ghã’em Maghãm Farãhãni, politicien et homme de lettres de l’époque qãdjãre.

[2] Situé à Tchahãr Mahãl va Bakhtiãri

[3] Fondateur de la poésie moderne persane

 [4] Maître de littérature persane

[5] Professeur à l’Université de Téhéran

[6] Professeur d’histoire à l’Université de Téhéran

Source: Teheran.ir

  • Imprimer

    Envoyer à un ami

    Commenter (0)