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  • 5/12/2011
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A l’instant de la cendre

automne

A l’instant de la cendre

De feu fut ma conduite

Quand j’apercevais

Un nuage

Pleurer ma cage.

Ma prison pleuvait dans le tumulte du feu

Quand

La haute conduite de l’eau

Retournait avec les marges renversées

Je me gonflais d’artificiels songes

Comme si des cyclones

Et la lumière

Se déformaient sur le monde non éclos

De la mort

Au sein d’un ciel de vents

Et de voix cristallines

A l’instant de la cendre

Un nuage pleure

Ma cage mondaine

Quand la haute conduite de l’eau

Est en forme de cage

Quand

En forme de liberté est la mort

A l’instant de la cendre.

Yadollãh Royãï

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