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  • 8/12/2011
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Amnesty International: les États-Unis ont envoyé à plusieurs reprises des armes aux forces de sécurité égyptiennes

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   Des données recueillies par Amnesty International montrent que les États-Unis ont transféré à plusieurs reprises du matériel d’armement vers l’Égypte malgré la répression violente des forces de sécurité à l’encontre des manifestants.

Une cargaison pour le ministère égyptien de l’Intérieur comportant au moins sept tonnes de «munitions fumigènes», catégorie dans laquelle figurent des produits chimiques irritants et des agents antiémeutes tels que les gaz lacrymogènes, est arrivée des États-Unis le 26 novembre.

   Elle faisait partie d’au moins trois livraisons d’armement à l’Égypte par la société américaine Combined Systems, Inc. depuis la répression brutale des manifestants de la «révolution du 25 janvier».

«Les livraisons d’armes provenant des États-Unis aux forces de sécurité égyptiennes doivent cesser tant qu’il ne sera pas établi avec certitude que les gaz lacrymogènes et les autres munitions, armes ou autres équipements ne sont pas liés au bain de sang dans les rues d’Égypte», a déclaré Brian Wood, responsable des recherches sur le contrôle des armes au sein d’Amnesty International.

   Le 8 avril, Combined Systems, Inc. a envoyé 21 tonnes de munitions du port américain de Wilmington à destination de celui de Suez, en Égypte.

Le 8 août, une autre cargaison de 17,9 tonnes de munitions a été envoyée de New York à la ville égyptienne de Port-Saïd.

   Le 1er décembre, un porte-parole du Département d’État américain a confirmé que «des licences d’exportation ont été accordées à deux sociétés américaines pour l’exportation de gaz lacrymogènes et d’autres agents antiémeutes non létaux au gouvernement égyptien», et que «la dernière autorisation de licence d’exportation a eu lieu en juillet».

Beaucoup de cartouches et de grenades ramassées par des manifestants sur la place Tahrir étaient des gaz lacrymogènes fabriqués aux États-Unis, notamment celles portant la marque Combined Systems Inc. ou Combined Tactical Systems.

   Amnesty International demande que les munitions utilisées pour les opérations de maintien de l’ordre, comme les gaz lacrymogènes, soient inclus dans les armes classiques qui seront réglementées par ce traité.

Source: Irna.ir

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