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  • 13/12/2011
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Les signes de l’échec de l’attaque d’Abraha

abraha

  Abraha qui était le Gouvernant éthiopien du Yémen avait décidé de détruire la Ka’ba en raison de sa foi tortueuse et pour d’autres motifs qu’il n’est pas utile d’introduire ici. Aussi marcha-t-il, à la tête de son armée dirigée par un éléphant - dont il vantait les mérites publiquement - sur la Mecque. Mais au lieu de se montrer à la hauteur des espoirs mis en lui, l’éléphant s’est couché et a refusé d’entrer dans la Ka’ba. Cette péripétie constitue le premier signe de l’échec de l’attaque.

Cependant il y a une autre péripétie qui contrairement à la précédente, présente un indice du cheminement triomphal de la marche de l’ennemi, puisque d’après certains textes de tafsîr, il semblerait que les Quraych aient été terrifiés par cette marche, et qu’ils se soient réfugiés sur les sommets des montagnes en se disant: nous ne pouvons pas affronter ces gens (de l’éléphant).

   Une troisième péripétie a accompagné cette action militaire: l’armée des assaillants s’était emparée des chameaux de ’Abdul Muttalib, lequel était resté, avec quelques autres, pour garder la Maison Sacrée. Aussi ’Abdul Muttalib a-t-il demandé à Abraha de lui restituer ses chameaux, demande qui laissa une impression négative chez ce dernier, lequel lui dit à peu près ceci: «Je croyais que tu allais me demander de quitter la Ka’ba, mais tu me surprends en me réclamant quelque chose d’intérêt personnel. Là ’Abdul-Muttalib lui aurait répondu: «La Maison a Son Seigneur qui se charge de sa protection».

Cette réponse équivaut également à un indice de l’échec de l’attaque, puisque l’affaire est abandonnée désormais au Seigneur de la Maison.

Source: Al-BOSTANI, Mahmûd, L’Art Romanesque dans les Récits du Coran, Traduit par Abbas Ahmad Al-BOSTANI, Montréal, Cité du Savoir.

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