Comment se réformer? (4)
Traduit par Jean d’Agape
Le Prophète (AS) a déclaré: "Il faut que l’être humain se retire quelques instants quotidiennement et fasse son examen de conscience".
Prenez l’exemple d’un agriculteur qui, après quarante ans d’efforts et de travail, ouvre la porte de sa grange et n’y trouve rien. Il comprend alors qu’une souris a tout mangé. Quand la porte est fermée à clé et que personne n’y peut entrer, c’est que le problème est à l’intérieur de la grange.
Comme l’a dit Molawi: "Si la souris ne l’a pas volé de la grange, où se trouve le blé accumulé après quarante ans d’efforts?"
L’être humain, quand on l’interroge sur ce qu’il a, doit être capable de répondre qu’il a fait tel ou tel acte pour Dieu.
Malheureusement, certains d’entre nous devront avouer qu’ils ont agi pour se faire un nom ou qu’ils ont été heureux qu’on les loue, et qu’en fait tout ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour eux-mêmes. Est-ce que nous avons quelque chose à présenter à Dieu?
Nous devons continuellement contrôler nos actes car il y a beaucoup de dangers qui nous menacent de l’intérieur comme la tentation de l’usure, de la calomnie, de l’orgueil, de l’ostentation ou d’autres maladies morales de ce genre.
Bien entendu, tous ces maux sont guérissables, surtout chez les jeunes. Si quelqu’un a réussi, que cela nous a réjoui et que nous en avons remercié Dieu, il est clair que notre cœur est intact et que notre source intérieure n’est ni polluée, ni trouble.
