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  • 21/11/2012
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La polygamie est un droit de la femme

mariage

   Le second point, c’est le fait que la majorité numérique des femmes en âge de se marier ne crée pas seulement un droit pour celles-ci, mais aussi une obligation pour les hommes et les femmes mariés.

Personne ne peut nier que le mariage est l’un des droits les plus naturels et les plus fondamentaux des êtres humains. Toute personne, qu’elle soit femme ou homme, a le droit de mener une vie familiale et d’avoir des enfants. Ce droit est similaire à celui de travail, d’avoir un foyer, de recevoir une éducation, d’avoir accès aux services de santé, de jouir de la liberté et de la sécurité.

   Il est du devoir de la société de ne mettre aucun obstacle susceptible d’empêcher quiconque de jouir de ce droit, et bien au contraire, de tout faire et de fournir toutes les facilités pour que ce droit se concrétise. A notre avis, l’un des grands reproches que l’on pourrait faire à la Déclaration des Droits de l’Homme est le fait qu’elle n’ait pas prêté attention à ce droit. Elle a reconnu le droit à la liberté et à la sécurité, le droit à des tribunaux nationaux compétents, le droit à avoir une nationalité et à en changer éventuellement, le droit au mariage sans distinction de race, de religion, le droit à la propriété, le droit à la formation d’une association, le droit au repos et aux loisirs, etc... mais elle n’a pas mentionné le droit d’avoir une vie familiale légale.

Pour une femme, ce droit est de la plus grande importance, car elle a besoin plus d’une vie familiale que d’un homme. Comme nous l’avons déjà dit, pour un homme l’aspect matériel du mariage est plus important, alors que pour une femme c’est l’aspect spirituel et sentimental du mariage qui est le plus important. Si l’homme n’a pas de famille, il peut du moins satisfaire partiellement ses besoins sexuels, en recourant à l’amour libre et aux prostituées. Mais, pour une femme, un foyer conjugal a une grande importance. La débauche et l’amour libre ne sauraient satisfaire même en partie ses besoins matériels et sentimentaux.

   Pour un homme, le droit à une famille signifie le droit de satisfaire sa volupté, le droit d’avoir une conjointe dans la vie, et le droit d’avoir des enfants légitimes, alors que pour une femme, le droit à une famille signifie, en plus de ce qui vient d’être énuméré, le droit à avoir aussi un protecteur, un patron et un soutien sentimental.

Ayant établi ces deux prémisses, c’est-à-dire que le nombre de femmes candidates au mariage est plus grand que celui des hommes de la même tranche d’âge, et "avoir droit à une vie familiale est un droit humain naturel", il est facile de tirer la conclusion suivante: si la monogamie est considérée comme la seule forme légale de mariage, un grand nombre de femmes seront privées de leur droit naturel, et seule la polygamie, appliquée sous des conditions spécifiques et avec des restrictions précises, pourra le restaurer.

  Il est du devoir de toutes les femmes musulmanes à l’esprit libéral d’en appeler, au nom de la défense des droits justes de la femme en général, et au nom de la protection de la moralité et de la race humaine, à la Commission des Droits de l’Homme afin qu’elle reconnaisse officiellement le système islamique de la pluralité des femmes, comme un droit de l’Homme, et de rendre ainsi un grand service au beau sexe et à la moralité. Le fait que ce système soit proposé par l’Orient, et que l’Occident ait à le suivre, ne devrait pas être considéré comme un péché.

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.280-281.

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