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  • 24/8/2013
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Les définitions de l’éducation (2)

éducation

   A la lumière de ce qui précède on peut dire que l’éducation – du point de vue islamique - est "un processus de formation ou de développement, ou  encore un processus d’apprentissage de la conduite cultuelle. Par "apprentissage" nous entendons le terme psychologique de ce mot, qui signifie l’acquisition de la conduite visée par l’éducateur, ou en d’autres termes: "l’apprentissage est l’acquisition de la conduite cultuelle représentée par la connaissance et l’observance des principes d’Allãh  –Le Sublime- c’est-à-dire suivre les injonctions d’Allãh et s’abstenir de ce qu’IL a interdit, de la façon que nous expliquerons ultérieurement, en ce qui concerne la conduite générale de l’homme vis-à-vis d’Allãh, de lui-même et des autres, ainsi que de l’existence en général. Là, la question suivante pourrait se poser:

 Si l’éducation signifie l’apprentissage de la conduite cultuelle, quelle serait donc la différence entre elle et "La Science des Principes islamiques" ou la Sharî’a (LA Loi islamique), puisque celle-ci est elle-même une conduite cultuelle?

A vrai dire la connaissance des principes islamiques ou des principes de la Shari’a est une chose, les méthodes de leur apprentissage en est une autre. Ainsi, la connaissance de l’obligation de la Prière ou de sa recommandation incarne un des principes de la Sharî’a, alors que les "recommandations islamiques" relatives à ses méthodes représentent l’un des principes de l’éducation.

   Ainsi, ces recommandations conseillent que l’on teste l’enfant lorsqu’il atteint l’âge de cinq ans (où il est possible que sa compétence mentale soit au-dessous de la courbe moyenne) par un questionnaire:

- Quelle est ta main droite et quelle est ta main gauche?

S’il répond correctement, on le tourne vers la Qiblah et on lui dit: Prosterne-toi.

-Lorsqu’il atteint l’âge de six ans, on lui apprend à prier, la rukû’ et la prosternation (sujûd).

- Lorsqu’il aura sept ans, on lui demande de se laver le visage et les mains, et ce jusqu’à l’âge de neuf ans. Une fois qu’il aura neuf ans accomplis, on lui apprend le  wudhû’ (ablutions)  – de force si nécessaire- et la Prière – de force si nécessaire.

Ces recommandations représentent un principe éducatif en tant qu’elles dessinent au tuteur de l’enfant les méthodes de l’enseignement de la Prière, à commencer par le test qui vise à distinguer entre les enfants relativement à leur compétence perceptive, en passant par les opérations de l’apprentissage de la prosternation, puis le lavage, le wudhû’, la prière et jusqu’au recours à la contrainte si nécessaire. Donc les principes légaux est une chose, la méthodologie de leur apprentissage en est une autre.

Source: Bostani.com

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