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  • 17/9/2007
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Liban: une vingtaine d'islamistes tués en tentant de fuir Nahr al-Bared

02/09/2007

Des soldats libanais autour du camp de Nahr al-Bared le 7 août 2007

 

 

 

   Des dizaines de combattants du groupe islamiste Fatah al-Islam , assiégés dans un camp palestinien du nord du Liban, ont été mis hors de combat dimanche en tentant de s'échapper, laissant entrevoir la fin de plus de trois mois d'affrontements meurtriers avec l'armée.

   Des islamistes ont tenté de s'enfuir mais une vingtaine d'entre eux ont été tués et de nombreux autres capturés ou blessés, a déclaré un porte-parole de l'armée libanaise.

   Nous approchons de la fin de la bataille, a-t-il affirmé, ajoutant que les soldats à l'intérieur du camp poursuivaient leurs opérations en nettoyant les abris souterrains qu'ils ont pris ces derniers jours aux islamistes.

   « Les derniers combattants restés dans le camp », a souligné ce porte-parole, semblent être des blessés. « Les islamistes ont essayé pendant la nuit de briser l'encerclement du camp de Nahr al-Bared au moment où les soldats libanais s'approchaient des dernières positions du Fatah al-Islam. Deux soldats ont été tués », a ajouté le porte-parole. L'autoroute reliant la grande ville de Tripoli, à 15 kilomètres au sud de Nahr al-Bared, à la frontière syrienne, plus au nord, qui passe à quelques centaines de mètres du camp, était coupée. Selon une source militaire à Nahr al-Bared, plusieurs militants se sont approchés en voiture vers 04H00 (01H00 GMT), depuis l'extérieur du camp, d'un poste de contrôle à l'est de Nahr al-Bared et ont ouvert le feu sur les soldats, appuyés par d'autres combattants à l'intérieur du camp.

   Trois occupants de la voiture ont été tués et neuf islamistes capturés, selon cette source. Au même moment, un autre groupe de combattants a attaqué un poste de contrôle de l'armée au sud du camp. Les recherches menées par les soldats se concentraient dans la matinée sur le village d'Aayoun al-Samak, à environ 5 kilomètres à l'est du camp. Les combats avaient éclaté le 20 mai lorsque le Fatah al-Islam, un groupe sunnite revendiquant des liens idéologiques avec Al-Qaïda, infiltré dans le camp en 2006, avait lancé une série d'attaques meurtrières contre des soldats aux alentours de Nahr al-Bared. Plus de 200 personnes ont été tuées, y compris les 155 soldats. Les 31.000 habitants du camp de réfugiés, l'un des plus peuplés des 12 camps palestiniens du Liban, avaient fui dans les premières semaines de combats. Au cours de la semaine écoulée, l'armée a refusé l'évacuation des blessés demandée par les islamistes après le départ, le 24 août, de leurs femmes et de leurs enfants, derniers civils restés à Nahr al-Bared.

   Selon un haut responsable militaire, une soixantaine de combattants se trouvaient alors dans le camp, parmi lesquels plus d'une trentaine étaient blessés. Vendredi, l'armée s'était emparée dans le camp des maisons des deux principaux chefs du Fatah al-Islam, Chaker al-Abssi et son numéro deux Abou Houreira, tué à la fin juillet. Cependant la progression de l'armée est extrêmement lente dans les ruines piégées, où les tireurs embusqués guettent les soldats. L'armée libanaise, mal équipée, manquant notamment de munitions et de moyens aériens, fait face à des combattants très bien armés et très bien entraînés. Ceux-ci se sont retranchés depuis plusieurs semaines dans des abris souterrains situés dans le sud du camp, véritables fortifications construites dans les camps palestiniens du Liban et capables de résister aux raids aériens israéliens.

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