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  • 17/11/2007
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La grève dans les transports continue

 

Passagers à la gare de Strasbourg le 17 novembre 2007

 

 

   La grève dans les transports se poursuivait samedi matin pour le quatrième jour consécutif, entraînant toujours de fortes perturbations, alors que la SNCF propose des négociations dès mercredi et que des syndicats parient sur une jonction avec la grève des fonctionnaires mardi.

 

Le trafic SNCF était toujours perturbé samedi au plan national avec 180 TGV en circulation contre 500 habituellement. Dimanche, 250 TGV devraient circuler et le service sera "renforcé" pour les dessertes du soir, précise la SNCF.
 

   En province, 40% du trafic des TER est assuré.

   En Ile-de-France, la situation ne devrait guère connaître d’amélioration, le trafic étant "très réduit" sur le transi lien avec un train sur trois en moyenne depuis la gare Saint-Lazare. Gare du Nord, une navette est assurée toutes les 30 minutes sur la ligne du RER D et la SNCF prévoit un train toutes les heures et demi sur la ligne C du RER en matinée et en soirée.

 

Des cheminots votent la poursuite de la grève à Strasbourg le 16 novembre 2007

 

   A la RATP, c’est le statu que à l’aide d’un métro sur cinq en moyenne sur l’ensemble des lignes. Le trafic est normal sur la ligne 14 et deux rames sur trois sont en service sur la ligne 1.Côté RER, les lignes A et B sont encore "très fortement perturbées".

 

Six syndicats de la SNCF (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa et CFE-CGC) avaient appelé vendredi à poursuivre le mouvement. Seule la CFDT-Cheminots s’est prononcée pour la reprise du travail, fragilisant l’unité syndicale.
 

   Samedi, en fin de matinée, la direction de la SNCF n’avait publié aucun taux de grévistes. Vendredi soir, le mouvement semblait s’essouffler avec des taux de 32,2% à la SNCF (42,8% la veille et 61,5% mercredi) et 23,3% à la RATP (27,2% jeudi et 44% mercredi), malgré une radicalisation des actions comme des piquets de grève et des blocages de trains.

   Dans l’espoir d’accélérer la sortie du conflit, la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document proposant d’ouvrir des négociations dès mercredi, sous formes de huit tables rondes s’étalant sur un mois, en présence d’un représentant de l’Etat.

 

Nicolas Sarkozy et Raymond Soubie à Paris le 2 juillet 2007

 

 

   Samedi matin, l’Unsa, Sud-Rail, la CFTC et FO lui ont déjà opposé une fin de non recevoir, n’y voyant "rien de nouveau". La CGT, premier syndicat, ne s’est pas exprimée, ni la CFE-CGC.

 

Selon Eric Falempin, secrétaire général de FO-Cheminots, les trois quarts des assemblées générales de cheminots ont reconduit le mouvement jusqu’à lundi et leur réaction par rapport à ce document pourrait être "catastrophique".
 

   Une éventuelle jonction avec le mouvement des fonctionnaires, mardi, semble donc se dessiner. D’autant que le gouvernement ne conditionne plus les négociations à un arrêt de la grève.

   Interrogé sur la nécessité d’une reprise du travail pour engager des négociations, Raymond Soubie, conseiller social de l’Elysée, a déclaré samedi que "le gouvernement ne mettait absolument aucun préalable".

 

 

Un week-end perturbé par les grèves des transports. Durée: 1 min 24.

 

   "Je rappelle que dans deux entreprises sur quatre, moins visibles mais très importantes, EDF et GDF, il n’y a plus de grévistes ", a-t-il dit en estimant que cette procédure (de concertation) mise en oeuvre a produit ses fruits et était efficace.

   Vendredi à EDF, le taux de grévistes avait chuté à 1%. Une réunion entre les syndicats et le patronat, en présence d’un représentant de l’Etat mais sans la CGT, a eu lieu. Les syndicats ont obtenu une augmentation du budget des augmentations de salaire, mais le dossier des retraites n’a pas été abordé.

Source : www.afp.com
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