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  • 27/4/2008
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Les fondements psychologiques entre le milieu et l’hérédité

prière de vendredi

   Il y a un fondement psychologique que l’être humain hérite et qui explique la "prédisposition", la "capacité", ou l’état de "puissance".

Ce fondement est le moteur de tous les aspects de l’activité humaine, qu’ils soient de nature biologique ou psychologique.

   Les fondements biologiques tels que la faim, la soif, la sexualité sont hérités "en acte", c’est-à-dire que nous naissons en étant munis effectivement, de sorte que nous ne pouvons pas les satisfaire (ne pas manger ou ne pas respirer par exemple), et ce contrairement au domaine des "fondements psychologiques" tels la tendance à l’agressivité, l’avarice, le mauvais caractère etc. Dont nous n’héritons pas à la naissance, mais que nous acquérons à travers l’environnement social et l’éducation, tout en héritant toutefois la "disposition" ou la "capacité" à les acquérir: en un mot ils n’existent en nous qu’"en puissance".

   Il en va de même pour les modes de satisfaction de nos besoins biologiques (non les besoins eux-mêmes - la faim par exemple -, lesquels doivent être nécessairement satisfaits), c’est-à-dire le degré et le comment de leur satisfaction: ils constituent des fondements psychologiques que nous acquérons là aussi par l’éducation.

Néanmoins, malgré la véracité de ces faits, on ne peut simplifier le problème à l’excès en concluant que le fondement psychologique n’est tributaire d’aucune forme d’hérédité, même pas dans des conditions ou circonstances spécifiques.

   L’Islam a une conception très claire de cette question, comme nous l’avons dit, mais il fait état de l’existence d’une sorte d’hérédité accidentelle, dont nous déterminons les niveaux dans les pages qui suivent.

    Pour ce qui concerne les recherches laïques dans ce domaine, les points de vue divergent: certains courants affirment que les fondements psychologiques seraient héréditaires, d’autres refusent d’y voir toute trace d’hérédité, un troisième courant y marient l’acquis et l’inné (l’hérédité et l’éducation ou l’environnement social), tout en considérant que certains de ces fondements psychologiques - et en premier lieu le fondement mental (à propos duquel il y a presque unanimité), suivi du fondement tempéramental, puis de celui lié au trait de la personnalité, et finissant par les fondements moraux - ont notoirement un caractère héréditaire.

En tout état de cause la divergence des psychologues à propos du conflit entre l’influence du milieu et de l’hérédité sur les fondements psychologiques se situe sur plusieurs plans.

Source : www.bostani.com

 

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