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  • 7/9/2008
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L’histoire de mes lunettes(3)

Rassoul Parvizi

Traduit par: Mahmoud Goudarzi

  

مثل حاصل سن زده سال‌ به سال شاگردانش در مي‌رفتند و تهيه نان سنگك را بر خواندن تاريخ و ادبيات رجحان مي‌دادند. در حقيقت زندگي آنان را به ترك مدرسه وادار مي‌كرد. كلاس ما شاگرد زيادي نداشت، همه شاگردان اگر حاضر بودند تا رديف ششم كلاس مي‌نشستند. در حالي كه كلاس، ده رديف نيمكت داشت و من براي امتحان چشم مسلح رديف دهم را انتخاب كرده بودم. اين كار با مختصرسابقه شرارتي كه داشتم اول وقت   كلاس سوءظن پيرمرد معلم را تحريك كرد. ديدم چپ چپ من به نگاه مي‌كند.

پيش خودش خيال كرد چه شده كه اين شاگرد شيطان بر خلاف هميشه ته كلاس نشسته است. نكند كاسه‌اي زير نيم كاسه باشد.

   بچه‌ها هم كم و بيش تعجب كردند. خاصه آنكه به حال من آشنا بودند. مي‌دانستند كه براي رديف اول سال‌ها جنجال كرده‌ام. با اينهمه درس شروع شد. معلم عبارتي عربي را بر تخته سياه نوشت و بعد جدولي خط‌كشي كرد. يك كلمه عربي را در ستون اول جدول نوشت و در مقابل آن كلمه را تجزيه كرد. در چنين حالي موقع را مغتنم شمردم. دست بردم و جعبه را درآوردم. با دقت عينك را از جعبه بيرون آوردم و آن را به چشم گذاشتم. دسته سيمي را به پشت گوش راست گذاشتم. نخ قند را به گوش چپ بردم و چند دور تاب دادم و بستم.

   درين حال وضع من تماشائي بود. قيافه يغورم، صورت درشتم، بيني گردن‌كش و دراز و عقابيم، هيچكدام با عينك بادامي شيشه كوچك جور نبود. تازه اينها به كنار، دسته‌هاي عينك، سيم و نخ قوز بالا قوز بود و هر پدر مرده مصيبت ديده‌اي را مي‌خنداند، چه رسد به شاگردان مدرسه‌اي كه بيخود و بي‌جهت از ترك ديوار هم خنده‌شان مي‌گرفت.

   خدا روز بد نياورد. سطر اول را كه معلم بزرگوار نوشت، رويش را برگرداند كه كلاس را ببيند و درك شاگردان را از قيافه‌ها تشخيص دهد، ناگهان نگاهش به من افتاد. حيرت‌زده كچ را انداخت و قريب به يك دقيقه بروبر چشم به عينك و قيافه من دوخت. 

من متوجه موضوع نبودم. چنان غرق لذت بودم كه سر از پا نمي‌شناختم. من كه در رديف اول با هزاران فشار و زحمت نوشته روي تخته را مي‌خواندم، اكنون در رديف دهم آن را مثل بلبل مي‌خواندم.

des lunettes

   Ils fuyaient le lycée comme la peste et préféraient plutôt gagner leur pain quotidien que d’étudier l’histoire et la littérature. En réalité, ils abandonnaient leurs études par nécessité. Il n’y avait donc pas beaucoup d’élèves dans notre classe et même s’ils étaient tous présents, ils n’occupaient que les six premiers rangs. Or il y avait dix rangs dans la salle et j’avais choisi le dixième pour tester mes yeux à présent armés de lunettes. Cela éveilla le soupçon du vieux prof, d’autant plus que j’avais des précédents d’élève turbulent. Je le remarquai qui me regardait de travers.

Il se disait: "pourquoi ce gamin est allé s’asseoir, contre son habitude, au fond de la classe. Qu’est ce qu’il fricote encore ? "

   Les élèves en furent eux aussi plus ou moins étonnés, d’autant plus qu’ils me connaissaient bien. Ils savaient que pour avoir droit au premier rang, je n’avais cessé de me quereller pendant des années. Malgré tout, le cours commença. Le professeur écrivit une phrase en arabe et dessina une grille sur le tableau. Il écrivit un mot arabe dans la première colonne et l’analysa dans la colonne voisine. Je profitai de cette occasion pour sortir l’étui. Je sortis soigneusement les lunettes de leur étui et je les mis. Je fixai le fil de métal à mon oreille, tirai la ficelle et l’enroulai autour de mon oreille gauche.

   Il aurait fallu me voir dans cet état. Ma mine grossière et mon visage démesuré, mon nez long en bec d’aigle juraient avec ces lunettes en forme d’amande à petits verres.

En outre, il y avait les branches, le fil en métal et la ficelle qui accentuaient le ridicule, et qui non seulement faisaient rire les élèves, qui riaient de tout - même des lézardes sur les murs -mais qui auraient fait s’esclaffer n’importe qui, même quelqu’un qui viendrait de perdre son père.

   Dieu nous préserve du malheur! Quand le vénérable professeur écrivit la première phrase, il se retourna pour observer les élèves et mesurer, à leurs mines, leurs niveaux de compréhension. Soudain, il me remarqua. Tout étonné, il laissa tomber la craie et fixa pendant presque une minute mon visage et mes lunettes.

Je ne me rendais pas compte de cela. J’étais plongé dans la béatitude, transporté de joie. Moi qui du premier rang peinais pour lire les écrits sur le tableau, à présent pouvais les lire à partir du dixième rang sans aucune difficulté.

Source: www.teheran.ir

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