Complot, conspiration et conspirationnisme: les mots qui fâchent
La conspiration est aujourd’hui plus une accusation qu’un fait. On tente d’oublier la définition du terme conspiration au profit d’une définition juridique, largement criminalisée. C’est une façon détournée de criminaliser la réflexion sur l’idée de complot, de conjuration ou de conspiration. Alors que l’histoire est faite de complots multiples et nombreux, les conjurations sont déjà moins fréquentes et plus graves, car elles impliquent en général des personnalités politiques ayant prêté serment entre elles pour réaliser un coup d’Etat.
La conspiration, l’idée de «respirer ensemble», est un projet plus vaste et de long terme, qui cherche également le contrôle de la pensée et des esprits des peuples.
La conspiration couvre les aspects les plus divers de la vie individuelle et collective, comme la culture, la religion, l’économie et le pouvoir politique. Il s’agit aussi de maîtriser le discours, présent et passé, en contrôlant l’écriture de l’histoire passé et présente. La conspiration cherche donc à modifier l’environnement de la cible, à travers les médiats et d’autres instruments de contrôle intellectuel, comme la musique. Le savoir sera compartimenté afin de minimiser les possibilités de recoupement entre disciplines, d’où l’idée de spécialisation du savoir: ce que dit un psychologue n’est d’aucune utilité à l’éducateur.
Le pouvoir n’aime pas les théories du complot, mais il en use et en abuse pour divertir et dévoyer les efforts d’esprits subversifs.
Il existe une asymétrie informationnelle qui rend ce genre d’exercice difficile pour le citoyen lambda. L’argumentaire habituel des clercs asservis au système en place consiste à discréditer toute idée de complot, en disant que si tel était le cas, «cela se saurait».
Les partisans de la théorie du complot sont donc des marginaux à la recherche d’une chimère, qui est un pur produit de leur imagination. Ces gens ne font que perdre leur temps et semer la peur dans la société, qui a le droit de s’adonner à ses plaisirs quotidiens. Quelle rhétorique rassurante et bien formulée, toute conforme à l’idée que l’on devrait se faire de notre élite dirigeante, ces gens éduqués qui ne veulent que notre bien. Mais a-t-on le droit de se poser des questions?
Car si l’on adopte la rhétorique bien huilée de nos directeurs de conscience, tout complot devant se savoir, il n’y a jamais eu de complot et ce d’autant plus qu’une conspiration est toujours accompagnée du secret.
Pourtant, ces gens sont les premiers à répandre des mythes, sensés avertir le peuple d’un danger: complot islamiste, complot réactionnaire, complot de l’opus dei, complot protectionniste…
On sait, grâce à cela, que prévenir d’un complot, fut-il imaginaire, a la saine qualité de prévenir d’un danger. Par conséquent, dénoncer un complot ne peut qu’être bénéfique. Toutefois, il faut rester serein et appuyer ses accusations sur des faits et une panoplie de preuves suffisamment étayées. Tout complot visant à faire du mal, il est évident que l’accusation de complot est une accusation grave mais quand elle est suffisamment étayée, l’accusation de complot doit évidemment susciter l’attention de toute personne bien intentionnée envers son prochain, qui plus est quand ledit complot est mondial.
C’est dans cet état d’esprit que nous vous proposons quelques liens susceptibles de donner des informations utiles à cet égard. A vous de vous faire votre propre idée sur la question…
Sources:
Wikipedia.org
http://video.google.fr/videoplay?docid=6905682498354316268&ei=S9T9SaW9GJnM2wLu6v2UDQ&q=argent&hl=fr&emb=1
Freepressinternational.com
Dailymotion.com
Mondialisation.ca
Conspiracyresearch.org
Thirdworldtraveler.com
Editions-du-trident.fr
Danielestulin.com
Bibleetnombres.online.fr
Illusions-de-mouvements.over-blog.com
Illuminati-news.com
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