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Le comportement de l’Imam Sãdiq (AS) au moment de la mort de son enfant (1)

 imam al-sãdiq

Traduit par Jean d’Agape

1. A chaque fois que quelqu’un injuriait l’Imam Sãdiq (AS), il se mettait en prière; il s’inclinait et se prosternait longuement et pleurait beaucoup, sollicitant auprès du Seigneur l’absolution pour lui.

Si la personne qui l’avait injurié était l’un de ses proches, il établissait des relations avec lui en lui donnant de l’argent pour accroître ses faveurs et bienfaits. Il disait: «J’aime montrer à Dieu mon obéissance envers mes proches et je me précipite vers eux avant qu’ils ne témoignent de l’inappétence pour moi.»

2. L’Imam envoya son serviteur lui rendre un service. Un temps passa sans qu’il ne revienne. L’Imam partit le chercher. Il le trouva endormi dans un coin. Il s’assit à côté de lui et commença à le ventiler. Quand il fut réveillé, l’Imam lui dit: «Ô machin! Que fais-tu? Tu dors nuit et jour. La nuit c’est ta part, mais le jour c’est la nôtre ».

Si l’on ajoute cette petite histoire à une situation sociale où les esclaves étaient traités comme des animaux et étaient sévèrement battus à la moindre petite faute, on comprend les dimensions humaines élevées de l’Imam.

3. Un jour, il envoya son serviteur persan accomplir une tâche en dehors de la maison. Revenu, le serviteur n’a pu répondre correctement à l’Imam, parce qu’il ne savait pas s’exprimer bien en arabe. Au lieu de crier et le chasser, comme il était de coutume à l’époque, l’Imam Sãdiq (AS) a essayé de le consoler et faire disparaître ses inquiétudes. Il lui a dit: «C’est ta langue qui est réduite à l’impuissance, pas ton cœur.»

Puis il a ajouté: «La modestie, la pureté et l’impuissance (celle de la langue et pas du cœur) viennent de la foi.»

4. L’Imam Sãdiq (AS) avait interdit à sa famille de monter par l’échelle au lieu des escaliers, pour arriver sur le toit. Un jour il rentra et vit une servante portant l’enfant de l’Imam dans les bras, en train de monter à l’échelle. En voyant l’Imam, la servante eut peur, ses genoux se mirent à trembler. Elle laissa donc l’enfant tomber par terre et mourir.

L’Imam Sãdiq (AS) fut bouleversé. Il rentra à sa place. On lui demanda la raison et il répondit: «Je n’étais pas bouleversé à cause de la mort de l’enfant, mais à cause de la peur qu’eut la servante. En voyant la servante peureuse », il dit: «Tu es libre pour Dieu, tu es libre pour Dieu. »

   Voyez-vous les éclats de lumière d’humanité dans le visage de l’Imam? Il a été bouleversé non pas à cause de la mort de son petit enfant, mais à cause de la peur d’une servante.

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