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  • 26/5/2015
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Kãzeroun

kãzeroun

   La ville de Kãzeroun est le chef-lieu du département du même nom dans l’ouest de la province du Fãrs. Kãzeroun se situe à une altitude de 860 mètres au-dessus du niveau de la mer, entre le littoral du Golfe Persique au sud (à 164 km de Boushehr) et la chaîne des montagnes Zãgros au nord. Elle est la deuxième grande ville du Fãrs. La ville compte près de 140 000 habitants, et la population du département s’élève à près de 300 000 âmes. La ville de Kãzeroun couvre un périmètre de 2 100 hectares et se situe à 135 km de Chirãz, à 1060 km de Téhéran.
La ville actuelle de Kãzeroun se trouve approximativement au même emplacement que la ville achéménide de Gazra (vers 556-330 av. J.-C.) et à quelques kilomètres de la ville de Bishãpour, qui date de l’époque sãssãnide (224-651).
   Les habitants de la ville parlent un dialecte local du persan moderne dont les origines remontent au pahlavi, une langue iranienne (moyen-perse) qui était parlée à l’époque des Sãssãnides, descendant elle-même du vieux-perse. Mais dans la ville et surtout dans les villages du département, il y a aussi une population de nomades Qashqãï turcophones, sédentarisés depuis de longues décennies. Les habitants de Kãzeroun sont majoritairement chiites duodécimains. Les minorités religieuses ne représentent qu’un pour cent de la population.
La conversion des habitants de Kãzeroun à l’Islam commença dès le Ier siècle de l’Hégire (VIIe siècle de l’ère chrétienne), mais une grande partie de la population de Kãzeroun resta longtemps zoroastrienne. L’islamisation de la région ne fut donc complète qu’assez tardivement vers le début du Ve siècle de l’Hégire (XIe siècle de l’ère chrétienne).
   Le département de Kãzeroun a un climat très chaud et aride en été, relativement tempéré en hiver. Il est parcouru par plusieurs rivières plus ou moins saisonnières qui assurent une végétation variée et fournissent les ressources en eau nécessaire pour les activités agricoles, une des ressources importantes de revenus pour les habitants. Les zones montagneuses du département, aux conditions climatiques plus douces en été, sont une destination annuelle de transhumance pour les éleveurs nomades des provinces voisines.
L’économie du département est essentiellement agricole. Grâce à la variété climatique de la région, les paysans du département de Kãzeroun récoltent en abondance des produits variés: des céréales, du riz, des dattes, des agrumes, des légumes, des tomates, des aubergines, des grenades, des figues et depuis quelques années… des olives. Mais la région connaît aussi depuis quelques décennies un processus d’industrialisation.

   La centrale hybride de Kãzeroun, avec une capacité annuelle de 1400 MW, est la plus grande centrale d’électricité de la province du Fãrs et la troisième grande centrale hybride (turbines à gaz et à vapeur) de l’Iran. Il y a aujourd’hui deux unités pétrochimiques dans le département, tandis que les travaux sont également en cours pour extraire du pétrole dans la commune de Khesht, au sud de Kãzeroun. 

Kãzeroun aura sa gare à l’achèvement du nouveau chemin de fer qui reliera le Fãrs aux provinces du Khouzestãn (sud-ouest) et du Hormozgãn (sud). Ainsi, à la fin de ce projet, la ville sera connectée au réseau national du chemin de fer, ce qui augmentera sans doute son dynamisme économique et social, et renforcera aussi ses infrastructures touristiques.

Source: Teheran.ir
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