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  • 8/11/2008
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Apparitions et vérité de Fatima (5): les enfants des apparitions

   Les témoignages relatés dans ce texte sont issus des sites autorisés sur les apparitions de Fatima et Tebyan ne cautionne pas leur contenu.

trois clichés différents des jeunes pastoureaux

   Nous nous penchons maintenant sur les trois enfants qui eurent le privilège d’assister aux apparitions de la "Dame" du printemps 1917. Les trois enfants sont des pastoureaux, issus d’un milieu paysan et élevés dans une famille nombreuse, simple et pieuse. Les enfants sont réputés  analphabètes mais vont à l’école. La famille Marto semble plus aimante que la famille de Santos, cette dernière rencontrant des problèmes de pauvreté et de difficultés affectives. Le dimanche 13 mai 1917, les trois enfants, Lucie dos Santos, âgée de 10 ans, François Marto, 9 ans, et sa sœur Jacinthe Marto, 7 ans, ramènent à la maison le troupeau de moutons qu’ils ont gardé dans la journée. Une "dame" apparaît dans un chêne vert à la Cova da Iria - lieu-dit où ils gardaient leur troupeau – et leur a dit qu’elle était "du Ciel": elle leur a demandé la récitation du chapelet tous les jours, les a priés de revenir le treize de chaque mois pendant les cinq prochains mois et leur a promis que le 13 octobre elle leur dirait son nom et ce qu’elle attendait d’eux.

Dans la première partie du livre Le Message de Fatima (Il messaggio di Fatima), soeur Lucie s’interroge sur la raison pour laquelle le Seigneur a choisi «des enfants aussi pauvres et ignorants» pour la réalisation de ses projets.

   Et elle explique que le Seigneur « veut des coeurs purs pour agir en eux selon son bon plaisir » comme il est écrit dans l’Evangile «Bienheureux les coeurs purs car ils verront Dieu». Seuls les trois enfants ont vu la Dame, seules Lucie et Jacinthe l’ont entendue et seule Lucie aurait pu lui parler.

trois enfants d’apparence ordinaire pour une aventure extraordinaire

Les deux fortes personnalités de François et Jacinthe, celle plus fragile de Lucie

 

    L"incroyable personnalité de la petite Jacinthe

une fillette d’une exceptionnelle maturité

   Etonnamment, la personnalité de François et de Jacinthe semble plus affirmée que celle de Lucie, timide et timorée. Lors de leurs discussions, Lucie semble plus influençable, malgré son plus grand âge. Ainsi, Jacinthe affirme sa forte personnalité dès son bas âge, quand elle dit à Lucie: « Je veux que tu ne dises à personne que je souffre, même pas à ma mère, parce que je ne veux pas qu’elle s’afflige. ». Sa foi est fermement assumée: Jacinthe s’asseyait parfois par terre ou sur une pierre et pensive commençait à dire (à Lucie?) : « Regarde l’enfer! Regarde l’enfer ! J’ai tant de peine des âmes qui vont en enfer… les gens qui sont là brûlants comme du bois dans le feu ». Et mi-tremblante s’agenouillait, joignait les mains et récitait les prières que Notre-Dame lui avait enseignées : «Pardonnez-nous nos péchés et délivrez-nous du feu de l’enfer et conduisez toutes les âmes au ciel surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde ». Jacinthe avait la priorité dans l’initiative, entreprenante et sûre d’elle. Ainsi, Lucie raconte plusieurs des "sacrifices" (la corde, les orties, les repas donnés aux pauvres) et dit : « C’était toujours Jacinthe qui pensait à les offrir ». Jacinthe priait: « O! Jésus, c’est pour votre amour… »". Lors de sa maladie, Jacinthe donna à Lucie son bout de corde en disant: « Garde-la, quand j’irai mieux, tu me la redonneras ». Jacinthe apparaît toute dévouée à sa foi et à sa mission. Selon Lucie: "Je la trouvai avec la même allégresse de souffrir pour l’amour de Dieu, pour l’amour du Cœur Immaculé de Marie, pour les pécheurs et pour le (Saint Père). C’était là tout son idéal et les thèmes de ses conversations." Son très jeune âge n’empêchait pas Jacinthe d’avoir le sens du sacrifice:

«J’aime tant souffrir pour l’amour de Jésus et Marie et eux ils aiment tant tous ceux qui souffrent pour la conversion des pécheurs ». Lucie raconte ainsi le courage impressionnant de Jacinthe, pourtant encore une fillette: "elle me fendait le cœur, elle est restée longtemps les bras autour de mon cou et m’a dit en pleurant (avant de se séparer pour aller à l’hôpital de Lisbonne): « Nous ne nous reverrons plus. Prie beaucoup pour moi, jusqu’à ce que j’aille au ciel. Là je prierai beaucoup pour toi. Aime beaucoup (Jésus) et le (Cœur Immaculé de Marie) et fait beaucoup de sacrifices pour les pécheurs. »

François

un petit garçon d’une foi forte

   De la même façon, François témoigne d’une foi assurée, ayant atteint un niveau qui le préservait de toute grégarité, pratiquant à l’occasion un certain ermitage: François s’isolait et le temps passait sans qu’il ne revienne. A midi, Jacinthe a été l’appeler et le trouva derrière une pierre priant.

— « Francisco, viens manger ! » ;

—  « Non, je ne viens pas !, mangez !, vous !, quand ce sera l’heure de prier le chapelet, venez m’appeler ! ».

Après avoir mangé, elles ont été l’appeler pour prier le chapelet. Lucie lui a demandé :

— « Qu’est-ce que tu fais ici depuis si longtemps ? »

— « Je pense à Dieu qui est si triste à cause de tant de péchés. Ah ! si je pouvais le consoler ! »…

Lucie de Santos

   A l’inverse, Lucie semble plus en retrait, plus effacée et plus sensible aux remontrances de son entourage. On raconte que même adulte, Lucie hésite à raconter ce qu’elle a vraiment observé.

Ainsi, dans l’ouvrage Le message de Fatima, soeur Lucie raconte que le 15 mai 1982 elle reçut de la part du Père Geremia Carlo Vechina, alors provincial de l’ordre des Carmes déchaux, l’invitation de « transcrire tout les détails concernant le Message de Fatima, depuis le début ».

   La voyante affirma être restée un peu sceptique, craignant de ne pas avoir l’autorisation du Vatican d’écrire sur ce sujet! Ses doutes s’évanouirent lorsqu’elle eut l’occasion de parler avec le cardinal Eduardo Pironio, en visite à la communauté, le 9 septembre 1983.

lucie novice au couvent

   Selon une dépêche de l’agence Zenit  du mardi 25 septembre 2007, en écoutant les conversations entre les deux religieuses sœur Marie-Céline, accompagnant Lucie de Santos pendant 52 ans, on comprend combien la vie de sœur Lucie était une vie faite de recueillement, de solitude et de silence, loin de la curiosité des gens. La sœur Marie-Céline continue: « A l’extérieur comme tout le monde, à l’intérieur comme personne».

 

sœur lucie de santos

    La timidité, la réclusion et le silence de Lucie semblent en contradiction parfaite avec le rôle de héraut assignée par la Dame lors des apparitions. Pourquoi Lucie ne s’est-elle pas plus consacrée à la propagation du message de Fatima, en accordant les multiples interviews que n’auraient pas manqué de lui demander les média?

On peut se demander si on l’en a empêché ou si elle craignait quelque chose, mais on ne peut pas non plus écarter l’hypothèse qu’elle ait choisi librement de garder le silence.

Sources:

http://www.mariedenazareth.com/3264.0.html

http://www.fatimadirect.com/

http://www.ewtn.com/Fatima/apparitions/

 http://www.theotokos.org.uk/leomadigan/index.html

http://www.santorosario.net/francais/gloires.htm

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