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  • 20/2/2012
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Une esthétique désirable dans le domaine de l’urbanisme

urbanisme

   Dès lors, une esthétique désirable dans le domaine de l’urbanisme doit contribuer au développement de la science et à l’augmentation des connaissances et enfin à guider l’homme depuis sa dimension animale vers sa dimension humaine.

Un court parcours dans le Saint Coran et les traditions de la famille prophétique (psl) fournit des critères efficaces et précieux, dont on évoquera ici un exemple.

   L’urbanisme artificiel et l’absence d’une nature vivante dans l’espace urbain provoquent la dépression et la fatigue chez les habitants et les privent de joie et de fraîcheur. C’est pour cette même raison qu’actuellement, en Iran, à chaque fois que l’occasion se présente, une immense foule venue des grandes villes, dont Téhéran, se dirige vers la campagne et se restaure moralement au cœur de la nature. Au cours de ces dernières années, ce mouvement a pris de larges dimensions, au point que de nombreux responsables sont amenés à réfléchir sérieusement sur ce phénomène.

   Cependant pour réduire un tel problème, il est nécessaire d’inviter la nature en ville et de donner à la ville la couleur de la nature. L’emploi de l’eau, qui est un corps régénérant, selon le Saint Coran, et qui donne vie à toutes les créatures (Sourate « Les Prophètes, verset n°30) peut aussi procurer de la joie et un épanouissement indescriptibles. L’Imam Kãdhim (AS) dit à ce propos:

ثَلَاثٌ يَجْلِينَ الْبَصَرَ النَّظَرُ إِلَى الْخُضْرَةِ وَ النَّظَرُ إِلَى الْمَاءِ الْجَارِي وَ النَّظَرُ إِلَى الْوَجْهِ الْحَسَن

«Trois choses illuminent le regard: la verdure, l’eau courante et un beau visage.»

(Tuhaf-al-’Uqul, p.409)

   Il semble alors nécessaire de remettre à l’ordre du jour l’architecture islamique iranienne traditionnelle, qui avait pour habitude de placer les bassins d’eau au cœur des jardins par exemple.

Seyed Mostafa Behechti

Traduit par Joseph Elysée

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