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  • 3/10/2011
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Les enseignements de la religion sur le dénigrement (1)

silence

   Le Coran met en garde les moqueurs contre le noir destin qui leur est réservé, et les invite à redouter l’issue finale de leurs mauvaises actions:

«Malheur a tout calomniateur acerbe,....»1

   L’Islam prescrit aux musulmans le respect des règles morales et celles de la politesse afin de sauvegarder l’intégrité sociale, et leur interdit les insinuations diffamantes les uns envers les autres qui créent la division, et la tension dans les rapports mutuels. Les musulmans doivent tous veiller au respect de la dignité d’autrui et s’abstenir de se montrer méprisants ou humiliants.

L’Imam Sãdiq, dit: «Le Croyant éprouve au contact de son frère en religion le même sentiment de paix que celui que ressent l’homme assoiffé qui reçoit de l’eau fraîche.»2

   Et L’Imam Mohammad Al-Bãqir dit: «Il suffît comme défaut pour un homme, de voir en autrui le mal qu’il ne voit pas en soi-même, ou de se moquer des gens pour un handicap qu’il a aussi, ou de nuire à son ami, par une indiscrétion.»3

L’Imam ’Ali - que la paix soit sur eux tous- a dit: «Garde-toi de fréquenter les mauvaises langues, car nul n’est à l’abri de leurs coups.»4

   Même s’il devait faire violence à son penchant naturel, l’homme devrait apprendre à accueillir avec le sourire, les reproches fondés qu’on lui adresse avec une bonne intention. Grâce à ces critiques, et en portant notre attention sur nos insuffisances, nous serons à même de créer en nous-mêmes les conditions favorisant notre édification et notre amélioration.

L’Emir des Croyants nous donne à ce sujet le conseil suivant: «Que le plus préférable parmi les hommes soit pour toi celui qui te montre ton défaut, et qui t’aide à le combattre.»5

   Dale Carnegie écrit dans son livre: «Comment se faire des amis»: Aujourd’hui, je ne crois presque plus rien de ce que je croyais il y a vingt ans, exception faite pour la table de multiplication. Et encore! J’en arrive même à douter de celle-ci lorsque je lis les théories d’Einstein.

   Dans vingt ans d’ici, je ne croirais peut-être plus un mot de ce que j’ai dit dans ce livre. Mes opinions sont beaucoup moins définitives qu’elles ne l’étaient autrefois. Socrate répétait à ses disciples en Athènes: "Je ne sais qu’une chose: c’est que je ne sais rien."

   Que voulez-vous... Je n’ai pas la prétention de me croire plus fort que Socrate; c’est pourquoi j’ai cessé d’affirmer aux gens qu’ils ont tort....»

   Toujours dans le même livre est rapportée une parole d’Emerson: «Tout homme m’est supérieur en quelque manière: c’est pourquoi je puis m’instruire à son contact.»

L’Emir des Croyants a dit: «Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par les siens!.»6

Notes:

(1) Coran, Sourate 104, Verset 1.

(2) Al-Kãfi.

(3) Al-Kãfi.

(4) Ghurar ul Hikam.

(5) Ghurar ul Hikam.

(6) Ibid

Source: MOUSSAVI LARI. M, Problèmes moraux et psychologique, traduit par Nahid Chahbãzi, éd: Daftar-é-Nachr-é-Farhang-é-islãmi, Téhéran, 2003, PP.86-87.

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