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  • 4/8/2011
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Divergence de vue sur la définition du devoir (1)

devoirs

   La reconnaissance des devoirs et leur accomplissement constitue une obligation incontestable de l’être humain. Personne, de par sa nature innée, ne peut nier cette réalité.

En effet, les devoirs de l’homme sont en rapport direct avec sa vie et son bonheur. Comme la conception religieuse considère la vie humaine, d’une façon particulière, les devoirs de l’homme déterminés par la religion sont donc différents de ceux définis par la laïcité.

   Selon la conception religieuse, la mort ne met pas un terme à la vie de l’homme dont l’existence n’a ni limite ni fin. Ce que l’homme acquiert grâce à ses opinions pures et justes, à sa morale appréciée et par les bonnes œuvres qu’il a accomplies dans ce monde, constitue l’unique capital qu’il possédera après sa mort dans sa vie éternelle.

Ainsi pour déterminer les devoirs et les obligations de l’individu et de la société, la religion tient compte aussi de la vie dans le monde éternel. La religion établit ses lois et règles en rapport avec la connaissance de Dieu, la soumission au Seigneur; les effets évidents de ces principes apparaîtront après la mort de l’homme, le jour de la Résurrection.

   Quelles  que   soient  les  conceptions  laïques, elles tiennent compte uniquement de la courte vie en ce monde. Ainsi les devoirs qu’elles établissent pour l’homme visent à le faire bénéficier d’une meilleure vie matérielle; c’est- à-dire, à satisfaire ses besoins physiques besoins communs à l’homme à l’animal de façon adéquate.

Ainsi, les conceptions laïques préparent pour l’homme une sorte de vie animale dont la logique s’alimente à des sentiments et sensations propres aux bêtes. Elles ne tiennent ni de la lucidité, ni du réalisme de l’homme, ni de sa vie éternelle pleine de spiritualité.

   C’est ainsi que l’expérience le montre clairement - la morale supérieure de l’homme disparait progressivement dans ces sociétés laïques qui sombrent, de plus en plus, dans la dégradation et la décadence morale.

Source: TABATABAI. M.H, Introduction à la connaissance de l’Islam, Traduit par khaliji, éd. La compagnie de la publication internationale, Téhéran, PP.108-109

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